Jean-Nicolas Grieco

Guide vintage

Il a rêvé des hautes montagnes. Et c’est vers elles qu’il est parti d’abord, forcément très loin de notre Québec trop plat, vers l’Équateur, vers l’Aconcagua souvent, vers l’Illimani de Bolivie, vers le Népal ensuite. Tant qu’à monter, s’est-il dit aussi, pourquoi ne pas monter très haut? N’y avait-il pas les 8000 mètres du Shisha Pangma, quelque part au Tibet, et toute cette passion de “l’inutile” justement magnifique car elle ne sert à rien (ou sinon à soi-même, ce qui est différent)? Ce n’est pas lorsqu’on monte qu’on apprend quelque chose. C’est en redescendant. Il était parti faire de la haute montagne. Mais voilà : la montagne n’est pas un vase clos. On y croise aussi des gens différents, des cultures magnifiques, toute une notion du voyage fait à pied entre des cols aussi hauts que des pics, si bien qu’il serait dommage de ne voir qu’un sommet lorsqu’on voit aussi le monde. Et Jean-Nic est curieux.
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