Au-delà des routes et des sentiers

Un voyage à la voile c’est la liberté de suivre ni route ni sentier. C'est le large, mais c’est aussi surtout la découverte de côtes isolées, de régions inaccessibles par la terre. Des lieux où se retrouver face à l’immensité de la nature, où les dauphins et albatros escortent les marins. Des lieux où côtoyer les pêcheurs d'une communauté posée sur une île ou dans l’écrin d’un fjord. C’est le plaisir de jeter l’ancre dans une petite crique et partir en randonnée, à pied ou en kayak, pour tracer nous-même notre chemin.

Nos voyages à la voile

À la mer comme à la maison

L’avantage de voyager sur un voilier est d’avoir tout le confort d’une maison, et que la maison nous suive, au fil des explorations : lit douillet, douche, chauffage, cuisine copieuse. Savoir naviguer n’est pas ici un pré-requis, mais vouloir apprendre est un atout. Et surtout, aimer la mer et le grand air, une absolue nécessité!

Nos voyages à la voile

Richard Remy

Fondateur de Karavaniers et guide

On l’écoutait nous dire : “Autrefois, le grand Fanfaron d’Égypte, …” et on riait. L’humour au ras des baskets, les jeux de mots, un sens de la répartie magnifique, tous les traits du plus grand fanfaron quoi, c’est lui! Mais voilà, cette légèreté qu’il se donne en voyage, il l’a bien méritée. Sa capacité de travail est légendaire. Et s’il cache vainement ses connaissances sous une blague du second degré, c’est qu’il est aussi modeste. Car Karavaniers c’est avant tout Richard. Il a la politesse de dire que les guides font une compagnie. Ce n’est pas faux. Mais Karavaniers, c’est d’abord le rêve d’une seule personne. Presque une obsession. Il est parti de rien, avec à peine un désir entre les mains, et voilà qu’il marche sur tous les pays du monde, quelques années plus tard, aussi légèrement qu’à l’intérieur d’un songe. Il a raison de rire lorsqu’il voyage. Ce monde dans lequel nous vivons tous ici, celui dans lequel on vous invite aussi, c’est avant tout le sien.

Texte écrit par Pascal Guillaume en 2003. Je le garde car Pascal, décédé en 2011 était et restera probablement le plus grand des guides…Ce texte, flatteur, est pour moi un grand compliment.

Kayak de mer

Dans les régions les plus sauvages ou isolées, la limite du voyageur, est souvent la route… la piste… le sentier défriché qui prend fin. Le cul-de-sac. Mais là où les routes ne vont plus, reste souvent un fjord qui s’engage dans une vallée glaciaire. Un canyon qui se faufile dans les mesas du Grand Staircase. Des criques isolées surplombées par...

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