- Ce voyage au Laos vous offre la possibilité de choisir indépendamment la portion nord, ou sud, pour voyageurs ayant un horaire limité.
- Un itinéraire trek complet allant du nord au sud, traversant des régions isolées et bien gardées, où l’authenticité des cultures et la pureté des paysages sont encore au rendez-vous.
- Randonnées diversifiées permettant d’apprécier chacune des régions visitées, en mettant l’emphase sur les paysages à couper le souffle (Khammuan), la grande diversité ethnique (Nong Khiew) et l’histoire tumultueuse (Houa Phan et Salavan) du Laos.
- Randonnée et exploration de grottes dans la zone protégée de Phu Hin Bun, navigation dans une grotte souterraine, longue de 8 kilomètres, au cœur des formations karstiques du Khammuan, d’une beauté époustouflante.
- Randonnée dans la province de Houa Phan, région oubliée (par l’industrie touristique !) du nord-est du pays, qui fut tantôt un royaume indépendant, tantôt un état vassal de l’Annam, mais plus récemment, préférée par le Pathet Lao pour y établir ses quartiers lors de la dernière guerre.
- Rencontre privilégiée avec le passé tumultueux du Laos, lors de ce trekking laosien, en explorant la province de Salavan, empruntant un sentier tracé par des milliers de vietnamiens en fuite et connectant aujourd’hui des villages habités par les ethnies Ta-oy, Lavai et Katang.
- Ce voyage vous emmène à l'exploration de plusieurs rivières isolées pour une immersion totale dans la vie quotidienne de ses habitants : scène de rizières, activité de pêches traditionnelles et d’agriculture, confection des filets, etc.
- Un guide québécois, connaissant bien le pays, encadre tout le voyage trek en plus d’un guide local laosien pour chaque région visitée.
Trek au Laos, d'une ethnie à l'autre
À l’époque, les colons français avaient cru que le grand fleuve pouvait être une route. Qu’il se remontait comme une rivière sage et menait au Yunnan. Ce que Francis Garnier et les autres membres de son expédition découvrirent au Laos à partir de 1866 était d’une autre essence. Au lieu du commerce fluvial envisagé, ils trouvèrent un pays joliment calme, quelques villes comme des songes, des minorités ethniques délirantes et un fleuve sublime mais capricieux. Si l’acharnement de la France permit sans doute au Laos d’exister aujourd’hui (sans être une province de Thaïlande), il resta un peu à l’écart des autres, trop lointain pour être productif, trop sage, trop vert, trop joli peut-être. Quelle chance pour nous !
Tout comme ces premiers explorateurs, les rues calmes et colorées de Luang Prabang sauront bientôt nous séduire, tandis que les processions silencieuses de moines, munis de leurs ombrelles, imposeront un rythme lent à nos pas. Quittant cette ancienne cité royale aux rivages de sables féériques et où, observer les scènes de la vie quotidienne semblait être notre seule préoccupation, nous nous enfoncerons, tout doucement, vers les montagnes et les jungles, non plus pour obtenir l’hypothétique accord des tribus Shan, mais pour découvrir un peu cette richesse humaine des Khmu, Katu, Katang, Samouey et Taoy.