Fjords et glaciers en kayak au Spitzberg

Perchés tout au nord de l'immense Isfjord, se trouvent Dickson et Ekman, deux fjords cachés aux yeux de tous et qui renferment plusieurs trésors. Tout d'abord, les montagnes du Kapitol et celles du Kolosseum, véritables sculptures minérales orchestrées par l'érosion naturelle. S'ensuit l'imposant glacier Sefstrombreen, avec un front de glace de près de 2,9 km de long. Notre campement sur l'île de Flintholem donne une vue extraordinaire sur ces premiers trésors. Nous terminons l'exploration par l'immense glacier de Svéa et ses 3,6 km de large. Un monstre de glace d’où résonne l'étrange grondement de la glace en mouvement. 
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Spitzberg: Fjords et glaciers en kayak au Spitzberg
  • À partir de
    4860.00$ au départ de Longyearbyen
  • Groupes
    de 11 voyageurs max.
  • Confort
    Confort 04 Minimaliste
    • Nuits en tente, campements d'expédition souvent rudimentaires. Hôtel en ville.
    • Accès à l'eau pour hygiène sommaire.
    • Grands froids possibles.
    • Altitude peut être un facteur, généralement jusqu'à 5000m, exceptionnellement 1-2 nuit au-delà
    • Repas d’expédition (parfois quelques lyophilisés mais agrémentés en grande majorité de produits frais).
    • Participation pouvant être requise pour la préparation des repas, vaisselle et l’installation/désinstallation du campement selon la composition de l’équipe de soutien.
  • Effort
    Effort 03 Soutenu
    • Jusqu'à 8h de marche ou de kayak - en rando, jusqu'à 1000m dénivelé, 12 à 18 km.
    • Journée de pause alternative peu fréquente, ou via un transport parallèle.
    • Sentier visible ou déterminé, principalement en zone alpine-désert / mer fraîche ou froide et généralement calme, présence de courants marins complexifiés par l’action des marées, vent modéré.
    • Sac de jour 8 à 10 kg, transport des bagages en parallèle par porteurs, mules.
    • Randonnée/ kayak en autonomie/itinérance, peut y avoir des randonnées journalières, 7 à 12 jours d'activité consécutifs..
    • En rando : moyenne altitude, pouvant aller jusqu'à 5000m, terrain facile et/ou complexe, niveaux 1 et 2 YDS.
    • En kayak : kayaks doubles ou kayaks simples, pas de bateau de soutien, plusieurs possibilités d'accostage.
    • Accès routier à plus de 24h de marche / évacuation hélicoptère possible.
    • Climat 4 saisons, hébergements chauffés peu fréquents.

    ** N'oubliez pas de lire les spécificités d'engagement du voyage dans sa fiche détaillée.
  • Activités
    • Trek & Randonnée
      Trek & Randonnée
    • Kayak de mer
      Kayak de mer

Détails du voyage

  • Région :
    Côte Est du Spitzberg
  • Activités du voyage :
    • Trek & Randonnée
    • Kayak de mer
  • Durée de ce voyage :
    • 17 jours
    • de Montréal à Montréal
  • Période :
    • Juin à Août
  • Tarifs du voyage :
    À partir de 4860$, au départ de Longyearbyen Détails des prix
  • Supplément petit groupe :
    • 6 à 7 participants : 500$

Dates des voyages Au départ de Montréal

Dates en cours de préparation
Contacter le spécialiste pour plus d'informations.

© Karavaniers
L'esprit du voyage - Souffle Polaire

L'esprit du voyage

Au Spitzberg, et dans les régions polaires en général, il n’existe aucune infrastructure dès l’instant où l'on s'éloigne de la ville ou du village. Il faut alors tout transporter (tente, sac de couchage, vêtements, cuisine et nourriture…). Un trek de plus d'une semaine en autonomie devient très vite extrêmement exigeant. Quant aux porteurs… ça n’existe pas.
Moyen ancestral de locomotion des Inuits, le kayak de mer est la solution. Silencieux, autonome, il permet de découvrir la crique de l’autre côté du glacier ou l’îlot tout à fait inaccessible à pied... et de déplacer le campement. C'est ainsi que nous faisons appel au kayak pour... randonner ! 

Dans ce voyage, tous les jours ou deux jours, les tentes sont déplacées. Un camp de base est installé et de là, nous explorons toutes les possibilités : un jour à pied, un autre en kayak, un troisième pour observer une colonie d’oiseaux, des phoques… puis, après avoir arpenté les alentours, nous déménageons tout le matériel en kayak pour découvrir un peu plus loin. Les randonnées sont d’autant plus agréables qu'on ne porte que les affaires de la journée.

L'alternance de kayak et de randonnées permet une découverte très complète de cette zone. Par beau temps, il est plus facile de se déplacer en kayak qu'à pied, mais, si la météo s'en mêle, ces étapes peuvent s'avérer plus difficiles. Comme pour tout voyage en Arctique, un bon esprit d'équipe est nécessaire pour participer aux tâches quotidiennes et aux indispensables tours de garde.

Ce voyage, très loin des foules, s'adresse aux voyageurs désireux de découvrir le Spitzberg à notre manière.
© Karavaniers
L'immersion - Souffle Polaire

Les points forts de cette expédition au Spitzberg

  • 12 jours de kayak et de trek.
  • L'alternance des journées kayak, pour déplacer le campement, et randonnée, pour explorer les territoires.
  • Les nuits confortables à Longyearbyen avant et après l'expédition dans une guesthouse moderne.
  • La mise à disposition du matériel de kayak.

Niveau du voyage : soutenu

Un voyage sans difficulté particulière, pour quiconque aime les températures parfois fraîches, la vie de groupe, dormir sous tente et être isolé... Une bonne forme physique est préférable afin de profiter pleinement du séjour.

4 jours de randonnée d'environ 5-6h de marche. Les randonnées sont souvent des ascensions de sommets d’une altitude assez faible (moins de 700m de dénivelé, le plus souvent de 500 à 700m). Il est assez fréquent de passer dans des pierriers plus ou moins stables et/ou sur des névés. Il n'y a aucun sentier tracé, le terrain est difficile. Certaines randonnées s'effectuent aussi au niveau de la mer ou sur la toundra, qui est hélas souvent molle et spongieuse (surtout en début d’été) et il est préférable d'avoir des chaussures imperméables. On ne porte que son sac de jour.

7 jours de kayak de mer, d'environ 4-5h de navigation. Les kayaks sont biplaces, rigides, larges de presque 1m, pour une longueur de 5,20m, ils sont plus proches des 4x4 que des Formule 1! N’imaginez pas les grands rapides et les esquimautages : ils ne sont pas conçus pour ça. C'est un moyen de déplacement parfait pour aller d'un point à un autre et pour transporter notre équipement sans difficulté. On parcourt approximativement 120 km en kayak.

Les deux éléments dominants à intégrer dans le ressenti de la difficulté sont la durée et les conditions météo. Par beau temps et mer calme, se déplacer en kayak est plus facile qu'à pied. L'isolement est aussi un facteur non négligeable.

En Arctique, il faut avoir l'esprit souple. Ici, ce sont les éléments qui décident. Ils peuvent obliger à dérouter le parcours, retarder le départ ou rentrer en retard. Le guide est seul maître sur le terrain et peut être amené à prendre des décisions capitales.

L’aventure limitée à 11 personnes

Notre choix s'est toujours porté vers la qualité plutôt que la quantité..

Nos petits groupes intimistes nous permettent des itinéraires plus ambitieux, plus respectueux de l'environnement et des populations locales. L'ambiance, l'esprit, le souci du détail, confortent nos différences que nous aimons cultiver dans le but unique de vous faire vivre la plus belle des aventures.

Seuls quelques rares itinéraires audacieux en logistique pourraient voir leur entité portée à plus de 11 personnes.

Une idée de l'itinéraire

L’itinéraire est soumis aux restrictions environnementales définies par le Gouverneur du Svalbard, nous nous réservons le droit de modifier cet itinéraire en fonction des informations qui nous seront transmises. Comme dans toutes les régions arctiques, la météo reste l’élément déterminant du déroulement de l’itinéraire prévu. Votre guide est seul juge pour modifier le parcours en fonction des conditions météo, de l’état des glaces et de la forme du groupe. Vous serez tenus de respecter et suivre ses décisions. Le programme mentionné est donné à titre indicatif, la variabilité de la présence de la glace et des conditions météorologiques peuvent à tout moment entraîner des retards ou des changements d’itinéraires indépendant de notre volonté. Et souvent l'imprévu devient la plus belle part du voyage ! 

Jours 1-2 : Vol pour Oslo
Vol de nuit pour Oslo. Arrivée le J2. Temps libre éventuel. Nuit à Oslo dans un hôtel près de l'aéroport (transferts et repas non inclus). 

Jour 3 - Longyearbyen
Vol pour Longyearbyen. Accueil par le guide et le coordinateur qui vous conduisent à votre guesthouse. En fonction de l'horaire d'arrivée, accueil dans l'espace essayage et remise des équipements. Repas à votre charge ; en cas d'Arriver tardive, possibilité de prendre un en-cas avant d'aller dormir.

Nuit en guesthouse
Transfert: Bus, 5km

Jour 4 - Longyearbyen - Kapp-Wijk
Nous quittons la guesthouse pour rejoindre le port et embarquer sur le bateau à destination du premier camp, Kapp-Wijk. Une fois en vue, l'équipage du bateau met le canot pneumatique à l'eau et nous embarquons équipés de combinaisons étanches pour la dépose à terre. Cette fois-ci, nous y sommes !
Installation du camp, pour 3 nuits, sur les rives du fjord et premier tour de garde pour la surveillance de l'ours.

Nuit en bivouac
2h - 2h30 de bateau

Jour 5 - kayak dans Dicksonfjorden
Départ en kayak pour une première découverte du Dicksonfjorden. Les kayaks ne seront pas chargés. Cette journée sert d'initiation à la navigation en kayak en eaux polaires. Nous explorons le fjord jusqu'au Kapp-Smith, et la grande vallée de Lyckholmdalen. Le relief de ces territoires laisse présager des beautés à venir.

4 et 5 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 6 - Cabane de chasse de Kapp-Wijk, ascenssion du Kongressfjellet
Perdues au milieu de nulle part, les cabanes de Kapp-Wijk furent longtemps utilisées pour la chasse aux rennes et aux renards polaires. Elles sont aujourd'hui utilisées pour la préservation des sites historiques situés à proximité ainsi qu'à la réhabilitation des rennes sur ce territoire. Nous continuons notre exploration par l'ascension du mont Kongressfjellet (604m) d'où la vue sur les fjords est absolument superbe. De son sommet, nous dominons pratiquement tout le parcours.

5 à 6 heures de marche.
Nuit en bivouac

Jour 7 - Kapp-Wijk - Tolmobukta
Nous quittons le bivouac de Kapp-Wijk pour rejoindre en kayak le nouveau campement sur la petite baie de Tolmobukta. Nous contournons la péninsule de Blomesletta d'où la vue sur les montagnes de Tolmodryggen et du Kapitol est fantastique. Nous montons le camp au pied des falaises du Kapitol.

5 à 6 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 8 - Tolmobukta - Sefstrommorenen
Chargement des kayaks et départ pour rejoindre le camp de Sefstrommorenen. Petit à petit, nous nous rapprochons du premier glacier. En chemin, nous passons sur les rives de l'île Coraholmen. En milieu d'après-midi, nous installons le campement pour 3 nuits au pied des fameuses montagnes du Kolosseum à l'architecture si travaillée par l'érosion.

4 à 5 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 9 - Randonnée à Säterfjellet
Départ du camp pour une randonnée jusqu'au sommet de Säterfjellet (499m). Nous commençons par longer les côtes du Kolosseum dans l'immense vallée glaciaire de Holmstromoyra où s'écoulaient jadis les glaciers Orsabreen et Holmstrombreen. Puis, nous prenons de l'altitude pour atteindre le sommet et contempler la vue à 360° : on y domine les vallées glaciaires, les glaciers, les fjords et les montagnes noyées dans une glace millénaire.
Retour au camp, soit par le même chemin, soit par la moraine du glacier de Qvarnstrombreen.

5 à 6 heures de marche.
Nuit en bivouac

Jour 10 - Exploration en kayak du glacier Sefstrombreen
Aujourd'hui, c'est avec des kayaks non chargés que nous partons pour l'exploration du glacier de Sefstrombreen. En contournant son immense moraine, le front de glace apparait, large de quelque 2.8 km et haut d'une vingtaine de mètres. Là, à environ 300m du glacier, nous pouvons voir en toute sécurité les pans entiers de glace tomber lentement dans l'eau dans un fracas impressionnant. 

5 à 6 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 11 - Sefstrommorenen - Flintholmen
Chargement des kayaks et petite étape de navigation pour rejoindre l'île de Flintholmen. Nous établissons le camp pour 2 nuits avec la meilleure vue sur les montagnes de Kapitol et Kolosseum.

3 à 4 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 12 - Ascension de Lappegamma
Nous prenons les kayaks pour parcourir les quelques centaines de mètres qui nous séparent du Spitzberg et accoster tout près de la montagne de Lappegamma (553m). La vue au sommet : glaciers, montagnes et fjords envahissent notre champ de vison. Au loin, vers le nord, tous les glaciers se rejoignent pour ne former qu'un océan de glace d'où seules quelques montagnes isolées submergent.


5 à 6 heures de marche.
Nuit en bivouac

Jour 13 - Flintholmen - Musligodden
Nous quittons l'île de Flintholmen pour rejoindre le dernier campement à Musligodden. Nous descendons vers le sud en longeant les montagnes, avant de virer vers l'ouest et découvrir au loin le monstre qu'est le glacier de Svéa. Il faut patienter encore un peu avant de se mesurer à son mur de glace. Nous montons le camp pour 2 nuits.

5 à 6 heures de kayak.
Nuit en bivouac

Jour 14 - Randonnée sur les crêtes autour de Mediumfjellet
Pour bien réaliser combien le glacier de Svéa est imposant, nous prenons de la hauteur et randonnons sur les crêtes de Mediumfjellet. C'est la dernière fois que l'on surplombe la glace à ce point. Partout de petits glaciers recouvrent les pentes ; à l'est et à l'ouest, les deux géants de glace de Svéabreen et Walhenbergbreen.

5 à 6 heures de marche.
Nuit en bivouac

Jour 15 - Exploration du glacier de Svéa en kayak
Départ en kayak à vide, pour explorer le front de glace gigantesque du glacier de Svéa. Très vite après avoir quitté le camp, nous faisons face au mur de glace de plus de 3 km de large et d'une vingtaine de mètres de haut. Ce glacier très actif vêle encore de la glace dans l'eau et nous pouvons apercevoir quelques icebergs et autres bourguignons. Parfois, un phoque vient se chauffer au soleil sur l'un d'eux.
Retour au camp et rangement du campement. En fin d'après-midi, le bateau vient nous chercher pour le retour à la civilisation. Après une bonne douche bien chaude dans le confort de l'hébergement de Longyearbyen, c'est l'heure du souper dans le restaurant de la guesthouse, le Coal Miner’s Bar and Grill qui sert une cuisine copieuse, idéale après une expédition.


3 à 4 heures de kayak.
Nuit en guesthouse.

Jour 16 - Journée de sécurité et vol
Journée de sécurité. Vous pouvez en profiter pour visiter Longyearbyen, faire quelques emplettes ou marcher dans les environs avec votre guide. En cas de problème météo, cette journée permet de gérer les imprévus. En fin de journée, le guide amène le groupe dans l'un des meilleurs restaurants de la ville pour fêter cette belle aventure. En soirée, départ pour l'aéroport.

Suggestion de visites à Longyearbyen : le Svalbard, Museum, le North Pole Expedition Museum, la galerie d'art Galleri Svalbard. Cette journée peut aussi être l'occasion de faire une activité supplémentaire, voir la rubrique 'extension'.

Transfert: Bus, 5km
Nuit dans l'avion ou escale.

Jour 17 - Vol de retour
Vol vers le Québec.

Nos prix comprennent :

  • L'encadrement par un guide certifié
  • Les repas en expédition et le dernier souper à Longyearbyen
  • L'accès au service médical IFREMONT 24/7. 
  • Le prêt du matériel technique : combinaison sèche, veste de flottaison, bottes, manchons de protection, pagaie et sac étanche, tapis de sol.
  • Les transports terrestres prévus au programme.
  • L'hébergement tel que prévu dans le programme. 
  • Les visites prévues au programme (sauf indication contraire).
  • Le matériel commun lorsque nécessaire.
  • La compensation d'émission de gaz à effet de serre.
  • Votre participation ‘’1% pour la planète’’. En voyageant avec Karavaniers, vous venez d’encourager de nombreux projets environnementaux en supportant cet organisme. 1% pour la planète est un mouvement mondial composé de plus de 1 300 entreprises membres qui ont choisi, comme Karavaniers, de donner 1 % de leur chiffre d'affaires à des associations de préservation de l'environnement.

Nos prix ne comprennent pas :

  • Les billets d'avion : environ 2200$ à 3200$ en moyenne (Karavaniers n'est pas responsable de la fluctuation des tarifs)
  • Les repas libres à Oslo (tous) et Longyearbyen (tous sauf les matins et 1 souper en ville)
  • Les pourboires au guide (prévoir environ 2 à 5€/voyageur/jour, selon votre satisfaction)
  • Les transferts aéroport-hôtel-aéroport à Oslo à l'Aller et/ou au retour.
  • Les boissons et dépenses personnelles.
  • L'équipement personnel (se référer à la liste d'équipement).
  • Les transferts aéroport - hôtel - aéroport si vous ne voyagez pas aux mêmes dates et heures que le groupe.
  • Frais de dossier de 50$ (+taxes) par personne, par voyage.
  • Le Fonds d'indemnisation de l'Office de la protection du consommateur, 0,35% des prestations terrestres et aériennes. Pour rappel :  il complète la protection que vous offre une assurance voyage, en vous permettant d’être remboursé ou indemnisé si vous ne recevez pas les services touristiques que vous avez payés. Vous en bénéficiez automatiquement lorsque vous achetez la prestation d’une agence de voyages, titulaire d’un permis de l’Office.
  • TPS et la TVQ quand applicables (voyage au Canada seulement).
  • Les assurances.
  • Les vaccins (à vérifier auprès d'une Clinique du Voyageur).
  • Les frais de visas lorsque requis dans le pays visité.
  • Toute dépense extraordinaire non prévue au programme.

Réservation des billets d'avions

Le billet d'avion n'est pas inclus dans le prix. Les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.

Karavaniers vous offre le service de réservation, selon votre demande et selon les prix de notre fournisseur aérien au moment de la réservation. Nous n'avons pas le contrôle sur la variation des prix des billets.

Acheter vos billets d'avion via Karavaniers permet de bénéficier de la protection de l’OPC, de soutien en cas d’annulation ou de retard de vols, et d’un suivi des dossiers en cas de réclamation auprès des compagnies.

Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel - aéroport. Toute arrivée ou départ à des horaires différents de ceux du groupe seraient potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.

Karavaniers vous propose une assurance efficace!

Veuillez vérifier que vous êtes bien couvert par vos assurances à propos des aspects ci-dessous :

• Soins médicaux d’urgence et rapatriement incluant le sauvetage en hélicoptère et également pour la Covid-19 ainsi que la mise en quarantaine,
• Annulation et interruption de séjour qui permet aussi d’annuler en cas de COVID-19,
• Bagages,
• Accident de voyage.

Il faut penser à acheter ses assurances annulation et interruption le même jour de votre réservation-paiement du dépôt pour vous assurer d’être couvert.       

Si vous avez besoin d'une couverture, contactez-nous à ce sujet !

Informations pratiques

Météo
Les conditions météo sont par nature imprévisibles, surtout sous ces hautes latitudes. Si par malchance la météo n’est pas favorable, êtes-vous prêt à supporter la pluie, le vent, la neige… une semaine, ou deux semaines ? C’est une des principales difficultés du voyage... mais sur ce chapitre, rassurez-vous, il fait aussi souvent très beau et quinze jours de ciel bleu ne sont pas des exceptions.
Pour connaître la durée d’ensoleillement sur votre voyage, téléchargez l’application Sunrise times sur votre téléphone (sélectionnez le Spitzberg sur la carte, puis la date de votre choix pour voir apparaître le lever et le coucher de soleil, mais aussi la durée de l’aube et du crépuscule).
Météo du Spitzberg disponible ici : https://www.yr.no/en/forecast/graph/1-2759929/Norway/Svalbard/Svalbard/Longyearbyen
Il n'y a presque pas de moustiques au Spitzberg.


Hébergement/campements
À Longyearbyen : nuit en guest house, chambre twin, sanitaires à partager, déjeuner inclus. La guest house, moderne et confortable, dispose d'un bar-restaurant et du wifi gratuite, même dans les chambres. Les chambres sont faites tous les jours et disposent de serviettes et de peignoirs.
L’auberge propose également un service de laverie ainsi qu’une boutique de souvenirs. Le restaurant Coal Miner’s Bar and Grill sert une cuisine copieuse, idéal après un voyage riche en émotions.

Pendant le trek : campement composé de tentes d'expédition 3 places pour 2 personnes, d'un tapis de sol et d'une tente mess pour les repas.

Le local matériel : l'équipe avec laquelle nous travaillons est établie depuis 40 ans à Longyearbyen, elle posséde un local matériel chauffé de 90 m² situé juste sous l'hébergement à Longyearbyen. Une structure aussi bien pratique pour le stockage propre de notre matériel, mais aussi pour vous accueillir et essayer votre matériel au sec et au chaud. Et au Spitzberg... ça compte !

Nourriture et repas
En général, nous faisons un déjeuner copieux. Le dîner est plutôt léger, il ne devrait pas interrompre la journée plus de 2h. Nous avons une vaste soirée pour monter les tentes et faire le feu (quand il y a du bois et dans les
zones autorisées). Le repas du soir est consistant et cuisiné avec soin : soupe, 'plat de résistance' et dessert (sans oublier l’apéritif et le digestif… que vous aurez certainement apporté !). Nous essayons, dans la mesure du possible, d'inclure le maximum d’aliments frais (fruits et légumes) dans nos menus.
Chacun doit participer aux tâches collectives et à la préparation des repas.

Le dernier souper (inclus dans le voyage) se déroule dans l'un des meilleurs restaurants de Longyearbyen. Voilà de quoi clôturer le voyage dans les meilleures conditions. 

Nos menus peuvent être adaptés aux personnes ayant des régimes végétariens, vegan ou sans gluten - à préciser lors de l'inscription.

Encadrement
Tous nos guides sont certifiés en Kayak de mer. Ce sont des professionnels aguerris ayant de nombreuses années d’expériences au Spitzberg. Ils sauront réaliser votre voyage en toute sécurité... mais aussi révéler ses secrets.

À Longyearbyen, le coordinateur accueille le groupe à l'aéroport. C'est lui qui assure le transfert à l'hébergement, la remise des clefs de chambres et l’ensemble de la logistique du voyage. En cas de problème d’acheminement des bagages, il peut aider dans les démarches administratives. Il est aussi de bon conseil pour toute question sur Longyearbyen : un restaurant, un bar, un musée ou autre curiosité à visiter.

Transport
Le navire pour les transferts est un bateau affrété pour nous seuls. C'est un navire confortable, rapide et puissant, ce qui lui permet de nous emmener et ramener par presque tous les temps. C'est toujours appréciable de ne pas être coincé sous la tempête.

Bagages
Un sac étanche de 60L vous est remis à la guesthouse, il contient toutes les affaires de l'expédition (dont le sac de couchage). Votre bagage et affaires de rechange non nécessaires pour l'expédition sont mis en consigne à l'hébergement. Merci de vous référer à la liste d'équipement.

Déroulement d'une journée type
Elle est bien sûr guidée avant tout par la météo, les glaces, la forme de chacun. Les horaires ci-dessous ne sont donnés qu’à titre indicatif, pour vous donner une idée des temps de préparation le matin et des étapes ; mais compte tenu des grandes amplitudes de jour en été, nous avons la chance sous ces latitudes d’avoir des journées très longues et de pouvoir largement... déborder de ces horaires !
Selon les conditions, les journées peuvent aussi démarrer plus tard, ce qui ne signifie pas dire pour autant qu'elles soient plus courtes (débarquement parfois plus tardif). L'objectif principal restant de profiter au maximum des richesses du site. Attendre quelques heures, l'arrivée d'une belle lumière sur un glacier peut nettement bonifier le souvenir que l'on en garde.
Plusieurs journées pourront être entièrement consacrées à des randonnées à pied, et une journée complète au kayak pour approcher un site de rando.

08h30 : Lever, déjeuner, démontage des tentes, chargement des kayaks.
10h00 : Départ en progressant régulièrement durant deux à trois heures, nous aurons effectué l’essentiel de notre étape dans la matinée.
12h30 : Arrêt pour le repas de midi.
14h00 : Reprise de la navigation, chasse photo… Rythme plus détendu qu’en début de journée.
17h00 : Choix de l'emplacement et installation du camp, promenade dans les alentours (préparation du repas)

Sécurité
Au Spitzberg, le port du fusil est obligatoire pour l’accompagnateur en raison de la présence des ours polaires. Cette sécurité ne supprime pas tous les risques. Suivant la densité d'ours relevée par les autorités, les voyageurs doivent participer aux tours de garde. Attention, cela ne signifie pas garder et se défendre seul contre un ours, mais simplement avertir l’accompagnateur de l’éventuelle présence.
Nos guides sont équipés de balises de détresse de type Sarsat, qui, en cas d’extrême urgence, permettent l’intervention du moyen de secours le plus approprié. Mais le délai d’intervention peut varier de quelques heures (s’il s’agit d’un hélico ou d’un avion) à plus d’un jour (s’il s’agit d’un bateau). Des téléphones satellites (Iridium) sont également prévus et destinés à la sécurité du groupe. Ils ne peuvent être utilisés pour des raisons personnelles autres que les cas de force majeure.
Il ne faut jamais s’écarter du groupe sans le signaler à l’accompagnateur. Ce dernier n’est pas responsable des imprudences, leurs conséquences pénalisent l’ensemble du groupe. De plus, au Spitzberg, il est illégal de randonner hors des zones habitées sans le port d’un fusil.

Enfin, nos guides se rendent chaque saison au stand de tir de Longyearbyen pour une séance de tir de 2 heures, encadrée par un instructeur officiel. Cela leur permet de vérifier leurs armes avant de partir sur le terrain et de maîtriser au mieux le maniement des armes à feu dans les conditions du Spitzberg.

Les tours de garde
Rien de bien sorcier. Il n’y a pas meilleure protection contre les ours blancs que le tour de garde. Un chien pourrait être distrait et quitter le camp. Un fil à ours pourrait se casser ou le système d’alarme ne pas fonctionner. Aussi, nous faisons des tours de garde afin de ne pas se faire surprendre par un ours, mais aussi, pour ne pas surprendre l’ours ; nous n’avons jamais eu d’accident, et n’avons jamais été amenés à tirer sur un ours. Cette technique est la seule reconnue par les autorités locales.
Faire un tour de garde consiste à veiller dans le camp pendant 1h30 environ, toutes les nuits ou toutes les deux nuits, en fonction de la taille du groupe. Vous ne quittez pas le camp. Nos bivouacs sont toujours établis sur une zone ouverte, on voit arriver l’ours de loin... d'autant plus qu’il ne fait jamais nuit !
Vous êtes équipé d’un Flairgun (pistolet à fusée à double bang) et de jumelles. En cas de visite, il vous suffit de réveiller le guide, qui est armé et qui prend le relais.
Enfin, en cas d’intrusion appuyée d’un ours sur notre camp, nous appelons les autorités pour organiser en urgence une évacuation héliportée du groupe. Ceci afin de ne pas se retrouver dans l’obligation de tirer sur l’ours. Ce genre d’évacuation héliporté est pris en charge par les autorités locales.
© Karavaniers
Pour aller plus loin - Souffle Polaire

Pour aller plus loin

À moins de 1000 km du pôle Nord, le Spitzberg 'l’île sur le toit du monde' est la plus grande île de l’archipel du Svalbard qui s’étend entre le 76e et le 81e parallèle. Un peu plus de 2000 personnes y vit en permanence (environ deux tiers de Norvégiens et un tiers de Russes et Ukrainiens). L’extraction du charbon demeure une des activités économiques de cette île même si elle n'est plus significative. Le tourisme et le commerce sont désormais les principales ressources. Les recherches scientifiques sont également très importantes sur le sol du Svalbard. Grande comme la Belgique, cette île paraît désolée, tantôt creusée par des glaciers de plusieurs kilomètres de large se jetant dans les fjords sans fin, tantôt recouverte d’une immensité de glace (inlandsis) d’où émergent des sommets aux formes sombres. Mais en regardant de plus près ce paysage à la fois féerique et impressionnant, on s’aperçoit qu’il recèle une vie intense, qui survit en hiver et explose l’été venu.

Climat
L’été, les différences sont moins prononcées et, du fait de l’absence de nuit, la température y est assez stable.
Sur la côte ouest, partie la plus douce, la moyenne est d’environ 5°C avec des valeurs variant entre 1 et 10°C. Le maximum enregistré est de 17°C. Il est courant d’observer des périodes de dégel au plus creux de l’hiver, tout comme de courtes périodes de regel en plein été.

Dans les régions centrales du Spitzberg, le climat est plus 'continental' avec des variations encore plus importantes.
À l’aéroport de Longyearbyen (ouvert en 1975) le minimum absolu est de -46°C et le maximum de 21°C. Un record de -49,2°C aurait été relevé près de Barentsburg en 1917, époque plus froide que le début de notre siècle.
Les précipitations sont peu abondantes, environ 400 mm par an sur la côte ouest et un peu moins à l’intérieur. La saison la plus humide est l’automne. Mais on ne peut pas dire qu’il ne pleut jamais au Spitzberg. Vous pouvez être amené à essuyer une tempête durant votre séjour. Avec ces valeurs pourtant basses par rapport aux pays tempérés, le Svalbard est une des régions arctiques les plus humides.
En raison de la latitude du Svalbard, l’alternance jour/nuit n’est pas la même que sous les nôtres. En été, le soleil est en permanence au-dessus de l’horizon, alors qu’en hiver la nuit est continuelle. Le passage du jour à la nuit est rapide et d’autant plus que la latitude est élevée.

Les glaces
60% de l’archipel est recouvert de glaciers. Les plus grandes calottes polaires se trouvent dans le nord-est et particulièrement sur Nordaustlandet. Alors que l’île la plus au nord (Kvitoya) est presque totalement recouverte de glace, la plus au sud (Bjornoya) en est dépourvue. Les régions les moins englacées du Spitzberg sont le Nordenskjöld Land (près de Longyearbyen) et Andrée Land au nord. Ces zones ont un climat plus 'continental', moins humide et plus ensoleillé.

Depuis le XIXe siècle, la plupart des glaciers ont nettement reculé. De grandes moraines marquent leur extension maximale nettement au-delà de leur front actuel. En général, ces variations sont de bons indices du climat, mais, au Svalbard, les glaciers ne se comportent pas de façon normale. Ils peuvent brusquement avancer de plusieurs kilomètres à raison de 30 à 40m par jour, puis se stabiliser et rester immobiles pendant des années. Ce phénomène, qui reste mal connu et encore moins bien expliqué, s’appelle 'surge'. Le recul des glaciers a pour effet que les cartes ne situent pas le front au niveau actuel, leur position est donc à prendre avec un certain scepticisme.
Les glaciers se terminant dans la mer génèrent de petits icebergs. Ils sont beaucoup plus petits au Svalbard que ceux que l’on rencontre au Groenland ou en Antarctique, mais peuvent quand même poser des problèmes pour la navigation (accident du Maxime Gorki en 1989).

La banquise atteint son extension maximale en avril. En moyenne, l’ensemble de l’archipel, sauf Bjornoya au sud, est pris. Sur la côte ouest, seule une faible largeur (environ 50 km) est recouverte, mais le nord-ouest est souvent dégagé, y compris en plein hiver. La côte ouest se dégage dès fin mai/début juin et reste libre jusqu’à la fin de l’automne. En août, la banquise est à son extension minimale. Certaines années, il est possible de faire le tour de l’archipel en bateau. Les conditions sont très variables d’une année à l’autre ainsi que dans la même année, d’une semaine à l’autre. Ces variations sont, de plus, imprévisibles. Il suffit d’un coup de vent pour chasser la glace au large ou, a contrario, bloquer une partie des côtes.

La faune
Il y a seulement trois mammifères originaires du Svalbard : le renard arctique, le renne du Svalbard et l’ours polaire.
Le renard se trouve partout au Svalbard. Les rennes, nombreux à l’origine, ont été chassés massivement jusqu’en 1920. En 1925 leur protection totale a été décidée. La population a alors augmenté pour atteindre environ 10 000 têtes. L’espèce est particulière au Svalbard ; elle est plus petite et se regroupe moins en troupeaux que les rennes des autres régions arctiques.
L’ours a pour territoire la glace mouvante, mais on le rencontre souvent sur la terre ferme. Les régions où l’on a le plus de chance de le rencontrer sont la côte est et les îles à l’est du Spitzberg ; la zone de reproduction la plus connue est 'Kong Karls Land', où une réserve naturelle a été créée dès 1939. La chasse fut réglementée en 1970, puis totalement interdite en 1976. L’ours est curieux et notamment attiré par les tentes, il faut donc toujours déposer de la nourriture à une bonne distance (100m minimum) du campement.
Un ours affamé peut être agressif et dangereux pour les êtres humains. Soyez donc prudents dans les zones où il peut y en avoir. L’ours blanc est complètement protégé, on peut seulement tirer en état d’autodéfense. L’arme doit être appropriée au gros gibier, il faut donc un calibre d’au moins 7.62. Le gouverneur doit être prévenu aussitôt que possible lorsqu’un ours a été abattu. La peau et la carcasse appartiennent alors à l’État.
Une tentative d’introduction de bœufs musqués a presque réussi. En 1926, 17 bœufs furent amenés du Groenland. Ils se sont multipliés jusqu’à 50 têtes en 1959. Ensuite, la population diminua jusqu’à disparaître. La raison de cette disparition est la concurrence avec les rennes (qui étaient quasiment exterminés en 1926, lors de l’introduction des bœufs musqués) et l’inadaptation au climat trop doux qui y règne maintenant. Il est courant que le dégel vienne en hiver. La neige fond puis en regelant forme une croûte de glace. Les bœufs musqués ne peuvent pas casser cette couche dure avec leurs sabots et se trouvent ainsi privés de nourriture pendant les mois de fin d’hiver et de printemps.
En mer, le mammifère le plus commun est le phoque annelé (son nom vient des dessins en forme d’anneaux qu’il porte sur le dos). On rencontre aussi le phoque barbu, beaucoup plus grand (200 à 300 kg pour près de 3m de long). Étant peu chassé, il n’est pas très sauvage et se laisse approcher facilement. Le morse avait presque disparu en 1952 lorsque sa protection fut décidée et l’île de Moffen, au nord, déclarée réserve (accès totalement interdit en été). Depuis, la population a augmenté considérablement et on peut en rencontrer pratiquement partout dans l’archipel.
Les oiseaux sont particulièrement nombreux, en quantité et en variété. Le seul qui y réside toute l’année est le lagopède. À l’approche de l’été, des milliers, voire des millions, d’oiseaux viennent y nicher : guillemot de Brünnich, guillemot et à miroir, mergule nain, macareux moine, mouette tridactyle, goéland sénateur, sterne arctique (l’oiseau qui fait la plus grande migration), labbe parasite, pétrel fulmar, eider, bernache nonnette, oie à bec court, bruant des neiges, plongeon catmarin, bécasseau violet, phalarope…
Pour notre bonheur, les moustiques n’ont pas envahi le Svalbard (sauf en quelques endroits très précis où nous n’allons pas).
Les cétacés ont disparu puisqu’ils ont été massacrés au XVIIe siècle. Il y avait beaucoup de baleines du Groenland. Néanmoins, le béluga est souvent observé le long des côtes des fjords.

La flore
En raison du sous-sol gelé en permanence, l’eau ne peut pas s’infiltrer, ce qui donne un sol souvent gorgé d’eau, surtout sur les zones plates. La saison de dégel ne dure que 6 à 10 semaines. Dans ces conditions, aucun arbre, au sens où nous le connaissons, ne pousse. En fait, ils se sont adaptés au climat. Le saule arctique et le bouleau nain ne mesurent que quelques centimètres de haut, de même que l’ensemble de la végétation ; elle reste au ras du sol pour s’abriter du vent et profiter au maximum des rayons du soleil. Les zones les plus prisées par la végétation sont les éboulis au pied des falaises où nichent les oiseaux. Les déjections y apportent de la matière nutritive favorable au développement des mousses et des lichens. C’est un signe très repérable pour localiser les colonies. La région centrale du Spitzberg représente à elle seule 75% des 170 espèces de plantes présentes. Une réserve y a été créée et il y est interdit d’y détruire ou cueillir la végétation.

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