
Un voyage en famille au Maroc : l’aventure à hauteur d’enfant, entre dunes et vallées
Un voyage au Maroc avec des enfants, ce n’est pas forcément un pari audacieux. C’est, au contraire, souvent plus simple qu’on ne le pense. Deux itinéraires pensés pour les familles, avec des étapes courtes, du thé à la menthe, des rires autour du feu, des dromadaires et des sentiers à hauteur d’enfant. Entre palmeraies, villages berbères et dunes orangées, on découvre avec Ophélie un Maroc pour petits et grands.
Pourquoi le Maroc est-il un si bon terrain de jeu pour les familles ?
J’adore le Maroc, et j’ai eu la chance d’y voyager en famille, quand ma fille avait quatre ans. On était partis avec ses cousins et cousines, qui avaient sept et neuf ans. Des candidats parfaits pour tester ce type de voyage !
Le Maroc est d’abord une destination accessible. Il y a des vols directs depuis Montréal maintenant, et c’est environ 6-7 heures de vol. C’est très raisonnable avec des enfants. Et en si peu de temps, on arrive dans un univers dépaysant, chaleureux et sécurisant.
C’est aussi un pays relativement abordable financièrement, ce qui en fait une option intéressante pour les familles. Et puis, l’aspect francophone facilite grandement les choses. Les enfants comprennent les guides, peuvent poser des questions, jouer, discuter. Les échanges se font naturellement.
Et puis, les Marocains ont un accueil tout simplement remarquable. Partout où on va — à Marrakech comme dans les coins reculés — les enfants sont accueillis avec gentillesse. On se sent bien. Les infrastructures sont bonnes : hôtels, campements, hébergements sont très adaptés aux familles, même avec des enfants d’âges différents.
Les deux voyages famille chez Karavaniers s’adressent-ils à des tranches d’âge différentes ?
Les deux voyages sont pensés pour les enfants à partir de cinq ans. Ma fille avait quatre ans, mais elle était déjà habituée à voyager. C’est vraiment un âge raisonnable pour commencer ce type d’aventures.
Ces deux voyages offrent aussi des périodes de départ variées, ce qui permet de les adapter aux vacances scolaires.
L’aventure aux portes du désert est idéale pour l’hiver : février, mars ou le temps des Fêtes. Tandis que l’Échappée belle en territoire amazigh, elle, se vit en été dans le Haut-Atlas, là où les températures restent douces.
Les journées sont bien dosées. Ce ne sont pas de longues marches : en moyenne 3-4 heures par jour, et c’est modulable. On peut compter sur des mules ou des dromadaires pour porter les sacs… et les petits jambes fatiguées. Et puis il y a plein de petites activités autour : visites de palmeraies, découverte des maisons berbères, fabrication du thé marocain, nuit à la belle étoile dans un campement nomade… Chaque jour réserve une surprise.
Peux-tu nous en dire plus sur les hébergements et l’encadrement ?
Dans l’Échappée belle en territoire amazigh, on dort dans un écolodge tenu par la famille de Lahcen, notre partenaire au Maroc depuis 18 ans. Il a grandi là, et ses parents sont toujours les hôtes de ce lieu chaleureux. C’est confortable, à taille humaine, comme un petit camp de base. On y reste cinq jours, on part en rayonner dans la vallée la journée, et on retrouve le confort le soir.
Côté désert, c’est différent : on dort en écolodges confortables et en campement dans les dunes, on marche dans les palmeraies, on visite les ksours. C’est un autre rythme, mais tout aussi adapté aux familles.
Et si une famille souhaite partir seule ou avec d’autres ? Est-il possible de privatiser un départ et à l’inverse de rencontrer d’autres familles de voyageurs ?
On a les deux options! Certaines familles souhaitent absolument partir avec d’autres, pour que les enfants se retrouvent entre eux, fassent des copains. On ouvre alors une date à tous, et on forme un groupe homogène.
D’autres familles veulent vivre ce voyage en privé, juste entre eux. C’est aussi possible. On peut privatiser un départ, ou même moduler le voyage selon leurs envies.
Par exemple, une famille peut vouloir combiner le désert avec quelques jours dans la vallée d’Ounila. On le fait souvent. C’est très flexible, et c’est ce qui rend ces voyages si propices à la famille : on s’adapte.






