Fjords et glaciers en kayak au Spitzberg
- Effort 3-Soutenu
- Confort 3-Rustique
- Période Juillet à Août
- Durée 17 jours
Au nord du cercle polaire, le soir, dansent les aurores boréales. Les terres de Norvège forment de la dentelle dans la mer, où fjords et archipels sont légions. Parmi eux, les Lofoten et le Svalbard sont les terrains de jeu pour qui veut s'immerger dans la nature. Petites maisons colorées au pied des fjords, vous ne vous y trompez pas : ce sont les îles Lofoten, aux sentiers raides pour atteindre toutes ces montagnes omniprésentes. Plus grande île du Svalbard, et la seule peuplée à l'année, le Spitzberg alterne impressionnants glaciers et fjords. La constante : il n'y a pas d'infrastructures pour le plein air en dehors des villages.
Un ou deux guides Karavaniers selon la taille du groupe.
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RÉSERVATION DES BILLETS D’AVIONS :
Le billet d’avion n’est pas inclus dans le prix. Les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.
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Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel – aéroport. Tout transfert hors des horaires de ceux du groupe serait potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.
En ville, nuits en guest house, chambres jumelées à 2 ou 3 personnes du même genre, salles de bain souvent partagées.
Pendant le trek : campement composé de tentes d’expédition 3 places pour 2 personnes et d’une tente mess pour les repas.
Les repas sont préparés par le guide, que ce soit en campement ou pour les pique-niques du midi. Un coup de main peut être apprécié pour la préparation des repas, la vaisselle, etc. Les menus sont équilibrés, variés autant que possible. Notez que lorsqu’on est proche des pôles, il est plus difficile de faire pousser fruits et légumes… cela affecte bien sûr la composition des repas, mais les guides feront leur possible pour en mettre dans les assiettes.
Au Spitzberg, un bateau-navette privé nous conduit au point de départ et nous ramène à la fin. Pendant l’expédition, nous marchons à la journée avec un sac de jour seulement. Les campements (avec toutes nos affaires) sont démontés et chargés dans les kayaks les journées de déplacement.
Aux Lofoten, des bateaux ou bus publics nous permettent de nous déplacer, nous marchons avec un sac de jour.
Nous allons en été sous ces latitudes.
Les Lofoten sont au nord de la Norvège, mais moins au nord que le Spitzberg ! La météo s’en ressent forcément. Aux Lofoten, elle est changeante ! C’est le maître-mot à garder en tête. Humidité possible, pluie ou neige à prévoir. Ainsi que du beau soleil. Lorsque la météo devient capricieuse, un bon équipement est nécessaire. Comptez 5-15°c la journée. Quelques degrés de moins au Spitzberg. Si par malchance la météo n’est pas favorable, êtes-vous prêt à supporter la pluie, le vent, la neige… une semaine, ou deux semaines ? C’est une des principales difficultés des voyages, mais rassurez-vous, il fait aussi souvent très beau et quinze jours de ciel bleu ne sont pas des exceptions.
SPITZBERG :
À moins de 1000 km du pôle Nord, le Spitzberg ‘l’île sur le toit du monde’ est la plus grande île de l’archipel du Svalbard qui s’étend entre le 76e et le 81e parallèle. Un peu plus de 2000 personnes y vit en permanence (environ deux tiers de Norvégiens et un tiers de Russes et Ukrainiens). L’extraction du charbon demeure une des activités économiques de cette île même si elle n’est plus significative. Le tourisme et le commerce sont désormais les principales ressources. Les recherches scientifiques sont également très importantes sur le sol du Svalbard. Grande comme la Belgique, cette île paraît désolée, tantôt creusée par des glaciers de plusieurs kilomètres de large se jetant dans les fjords sans fin, tantôt recouverte d’une immensité de glace (inlandsis) d’où émergent des sommets aux formes sombres. Mais en regardant de plus près ce paysage à la fois féerique et impressionnant, on s’aperçoit qu’il recèle une vie intense, qui survit en hiver et explose l’été venu.
CLIMAT :
L’été, les différences sont moins prononcées et, du fait de l’absence de nuit, la température y est assez stable.
Sur la côte ouest, partie la plus douce, la moyenne est d’environ 5°C avec des valeurs variant entre 1 et 10°C. Le maximum enregistré est de 17°C. Il est courant d’observer des périodes de dégel au plus creux de l’hiver, tout comme de courtes périodes de regel en plein été.
Dans les régions centrales du Spitzberg, le climat est plus ‘continental’ avec des variations encore plus importantes.
À l’aéroport de Longyearbyen (ouvert en 1975) le minimum absolu est de -46°C et le maximum de 21°C. Un record de -49,2°C aurait été relevé près de Barentsburg en 1917, époque plus froide que le début de notre siècle.
Les précipitations sont peu abondantes, environ 400 mm par an sur la côte ouest et un peu moins à l’intérieur. La saison la plus humide est l’automne. Mais on ne peut pas dire qu’il ne pleut jamais au Spitzberg. Vous pouvez être amené à essuyer une tempête durant votre séjour. Avec ces valeurs pourtant basses par rapport aux pays tempérés, le Svalbard est une des régions arctiques les plus humides.
En raison de la latitude du Svalbard, l’alternance jour/nuit n’est pas la même que sous les nôtres. En été, le soleil est en permanence au-dessus de l’horizon, alors qu’en hiver la nuit est continuelle. Le passage du jour à la nuit est rapide et d’autant plus que la latitude est élevée.
LES GLACES :
60% de l’archipel est recouvert de glaciers. Les plus grandes calottes polaires se trouvent dans le nord-est et particulièrement sur Nordaustlandet. Alors que l’île la plus au nord (Kvitoya) est presque totalement recouverte de glace, la plus au sud (Bjornoya) en est dépourvue. Les régions les moins englacées du Spitzberg sont le Nordenskjöld Land (près de Longyearbyen) et Andrée Land au nord. Ces zones ont un climat plus ‘continental’, moins humide et plus ensoleillé.
Depuis le XIXe siècle, la plupart des glaciers ont nettement reculé. De grandes moraines marquent leur extension maximale nettement au-delà de leur front actuel. En général, ces variations sont de bons indices du climat, mais, au Svalbard, les glaciers ne se comportent pas de façon normale. Ils peuvent brusquement avancer de plusieurs kilomètres à raison de 30 à 40m par jour, puis se stabiliser et rester immobiles pendant des années. Ce phénomène, qui reste mal connu et encore moins bien expliqué, s’appelle ‘surge’. Le recul des glaciers a pour effet que les cartes ne situent pas le front au niveau actuel, leur position est donc à prendre avec un certain scepticisme.
Les glaciers se terminant dans la mer génèrent de petits icebergs. Ils sont beaucoup plus petits au Svalbard que ceux que l’on rencontre au Groenland ou en Antarctique, mais peuvent quand même poser des problèmes pour la navigation (accident du Maxime Gorki en 1989).
La banquise atteint son extension maximale en avril. En moyenne, l’ensemble de l’archipel, sauf Bjornoya au sud, est pris. Sur la côte ouest, seule une faible largeur (environ 50 km) est recouverte, mais le nord-ouest est souvent dégagé, y compris en plein hiver. La côte ouest se dégage dès fin mai/début juin et reste libre jusqu’à la fin de l’automne. En août, la banquise est à son extension minimale. Certaines années, il est possible de faire le tour de l’archipel en bateau. Les conditions sont très variables d’une année à l’autre ainsi que dans la même année, d’une semaine à l’autre. Ces variations sont, de plus, imprévisibles. Il suffit d’un coup de vent pour chasser la glace au large ou, a contrario, bloquer une partie des côtes.
LA FAUNE :
Il y a seulement trois mammifères originaires du Svalbard : le renard arctique, le renne du Svalbard et l’ours polaire.
Le renard se trouve partout au Svalbard. Les rennes, nombreux à l’origine, ont été chassés massivement jusqu’en 1920. En 1925 leur protection totale a été décidée. La population a alors augmenté pour atteindre environ 10 000 têtes. L’espèce est particulière au Svalbard ; elle est plus petite et se regroupe moins en troupeaux que les rennes des autres régions arctiques.
L’ours a pour territoire la glace mouvante, mais on le rencontre souvent sur la terre ferme. Les régions où l’on a le plus de chance de le rencontrer sont la côte est et les îles à l’est du Spitzberg ; la zone de reproduction la plus connue est ‘Kong Karls Land’, où une réserve naturelle a été créée dès 1939. La chasse fut réglementée en 1970, puis totalement interdite en 1976. L’ours est curieux et notamment attiré par les tentes, il faut donc toujours déposer de la nourriture à une bonne distance (100m minimum) du campement.
Un ours affamé peut être agressif et dangereux pour les êtres humains. Soyez donc prudents dans les zones où il peut y en avoir. L’ours blanc est complètement protégé, on peut seulement tirer en état d’autodéfense. L’arme doit être appropriée au gros gibier, il faut donc un calibre d’au moins 7.62. Le gouverneur doit être prévenu aussitôt que possible lorsqu’un ours a été abattu. La peau et la carcasse appartiennent alors à l’État.
Une tentative d’introduction de bœufs musqués a presque réussi. En 1926, 17 bœufs furent amenés du Groenland. Ils se sont multipliés jusqu’à 50 têtes en 1959. Ensuite, la population diminua jusqu’à disparaître. La raison de cette disparition est la concurrence avec les rennes (qui étaient quasiment exterminés en 1926, lors de l’introduction des bœufs musqués) et l’inadaptation au climat trop doux qui y règne maintenant. Il est courant que le dégel vienne en hiver. La neige fond puis en regelant forme une croûte de glace. Les bœufs musqués ne peuvent pas casser cette couche dure avec leurs sabots et se trouvent ainsi privés de nourriture pendant les mois de fin d’hiver et de printemps.
En mer, le mammifère le plus commun est le phoque annelé (son nom vient des dessins en forme d’anneaux qu’il porte sur le dos). On rencontre aussi le phoque barbu, beaucoup plus grand (200 à 300 kg pour près de 3m de long). Étant peu chassé, il n’est pas très sauvage et se laisse approcher facilement. Le morse avait presque disparu en 1952 lorsque sa protection fut décidée et l’île de Moffen, au nord, déclarée réserve (accès totalement interdit en été). Depuis, la population a augmenté considérablement et on peut en rencontrer pratiquement partout dans l’archipel.
Les oiseaux sont particulièrement nombreux, en quantité et en variété. Le seul qui y réside toute l’année est le lagopède. À l’approche de l’été, des milliers, voire des millions, d’oiseaux viennent y nicher : guillemot de Brünnich, guillemot et à miroir, mergule nain, macareux moine, mouette tridactyle, goéland sénateur, sterne arctique (l’oiseau qui fait la plus grande migration), labbe parasite, pétrel fulmar, eider, bernache nonnette, oie à bec court, bruant des neiges, plongeon catmarin, bécasseau violet, phalarope…
Pour notre bonheur, les moustiques n’ont pas envahi le Svalbard (sauf en quelques endroits très précis où nous n’allons pas).
Les cétacés ont disparu puisqu’ils ont été massacrés au XVIIe siècle. Il y avait beaucoup de baleines du Groenland. Néanmoins, le béluga est souvent observé le long des côtes des fjords.
LA FLORE :
En raison du sous-sol gelé en permanence, l’eau ne peut pas s’infiltrer, ce qui donne un sol souvent gorgé d’eau, surtout sur les zones plates. La saison de dégel ne dure que 6 à 10 semaines. Dans ces conditions, aucun arbre, au sens où nous le connaissons, ne pousse. En fait, ils se sont adaptés au climat. Le saule arctique et le bouleau nain ne mesurent que quelques centimètres de haut, de même que l’ensemble de la végétation ; elle reste au ras du sol pour s’abriter du vent et profiter au maximum des rayons du soleil. Les zones les plus prisées par la végétation sont les éboulis au pied des falaises où nichent les oiseaux. Les déjections y apportent de la matière nutritive favorable au développement des mousses et des lichens. C’est un signe très repérable pour localiser les colonies. La région centrale du Spitzberg représente à elle seule 75% des 170 espèces de plantes présentes. Une réserve y a été créée et il y est interdit d’y détruire ou cueillir la végétation.