Tour du Manaslu et pays de Tsum
- Effort 4-Exigeant
- Confort 3-Rustique
- Période Avril à Mai & Septembre à Octobre
- Durée 30 jours
Le Népal possède cette richesse incroyable d’avoir à la fois, certaines des plus hautes montagnes du monde et un réseau complexe et magnifique de sentiers de randonnée permettant d’accéder à des régions isolées de l’Himalaya. Sachant cela, il est surprenant de constater que quatre chemins seulement ont occupé la presque totalité des randonneurs au Népal: l’Annapurna, l’Everest puis le Langtang et l’Helambu. Une grande partie de notre travail est justement de faciliter la découverte de nouvelles régions souvent éloignées qui étaient fermées il y a encore 20 ans. D'autant plus qu'au Népal, la taille du pays est inversement proportionnelle aux possibilités de longues randonnées. En voici parmi les plus belles.
Depuis toujours, nous cherchons les vallées restées à l’ombre des grands classiques, celles que les guides touristiques ont oubliées, celles qui sont peut-être moins faciles à rejoindre mais surtout moins achalandées. Nos itinéraires sont audacieux, ils demandent une logistique plus complexe… c’est notre travail de les rendre possible. Nous n’allons plus au camp de base de l’Everest, nous n’avons plus de plaisir à marcher sur le chemin qui y mènent, mais nous continuons à admirer le toit du monde depuis les hauts cols spectaculaires reculés de la vallée de Thame ou marchons dans les villages sherpas à son pied. Nous ne faisons pas le tour des Annapurnas mais celui du Manaslu, et avec la variante de Tsum. Et ainsi de suite. Nos circuits, vous pourriez difficilement (voire pas du tout) les organiser seuls, et c’est là que Karavaniers fait toute une différence!
Un(e) guide de Karavaniers expérimenté(e) du Québec qui partage sa passion et ses connaissances de la région et de sa culture. Tous nos guides de trek ont une certification avancée en premiers soins en régions isolées. Nous travaillons en toute complémentarité avec notre équipe locale depuis 1998.
KARAVANIERS VOUS PROPOSE UNE ASSURANCE EFFICACE!
Veuillez vérifier que vous êtes bien couvert par vos assurances à propos des aspects ci-dessous :
• Soins médicaux d’urgence et rapatriement incluant le sauvetage en hélicoptère et également pour la Covid-19 ainsi que la mise en quarantaine,
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Il faut penser à acheter ses assurances annulation et interruption le même jour de votre réservation-paiement du dépôt pour vous assurer d’être couvert.
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RÉSERVATION DES BILLETS D’AVIONS :
Le billet d’avion n’est pas inclus dans le prix. Les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.
Karavaniers vous offre le service de réservation, selon votre demande et selon les prix de notre fournisseur aérien au moment de la réservation. Nous n’avons pas le contrôle sur la variation des prix des billets.
Acheter vos billets d’avion via Karavaniers permet de bénéficier de la protection de l’OPC, de soutien en cas d’annulation ou de retard de vols, et d’un suivi des dossiers en cas de réclamation auprès des compagnies.
Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel – aéroport. Tout transfert hors des horaires de ceux du groupe serait potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.
Nous logeons à l’hôtel à Bhaktapur et à Katmandou: agréable et moderne, il permet de préparer le trek et de se reposer après celui-ci.
La vie de montagne est assez confortable. Nos tentes et nos équipements de camping sont très confortables (tente 3 places pour 2 personnes, matelas très épais, oreiller et accès à une tente douche parfois). Camper donne une grande liberté dans nos itinéraires et plus d’intimité et de propreté que bon nombre de lodges de montagne.
À Katmandou, les restaurants sont variés et délicieux. En trek, nous dégustons la cuisine d’un cuistot népalais. Les portions sont gargantuesques. C’est simple mais varié, en considérant les conditions et les possibilités pendant le trek : avec parfois des pizzas, des tartes, des rouleaux du printemps, des frites, etc. Le dhat bat (riz, lentilles et agréments) est une valeur sûre.
Transferts en autobus ou minibus privés.
En trek, vous marchez avec votre sac de jour. Notre équipe de porteurs se charge de porter l’équipement commun de cuisine et de campement ainsi que votre bagage. À ce titre, nous demandons à nos voyageurs de s’en tenir au matériel suggéré sur la liste d’équipement du voyage (fournie à l’inscription) afin de ne pas surcharger notre équipe. Chaque voyageur est limité à 15kg de bagages. Il est possible de laisser des affaires propres à Katmandou pour le retour du trek.
Très variable. Il y aura sans doute de la neige au-dessus de 4500 mètres. Il peut faire chaud (25ºC) dans la journée, surtout en basse altitude et autour de Katmandou. La basse vallée de la Buri Gandaki possède une végétation parfois surprenante et quasi-tropicale (et donc plus humide). En général (et surtout en trekking), les nuits sont fraîches, voire froides. Le printemps et l’automne sont les meilleurs moments pour visiter le Népal. Au printemps, les fleurs sont partout. Notons aussi que les hautes montagnes et donc certainement l’Himalaya participent à la formation des nuages. On n’est donc jamais sûr du temps en montagne.
Si on a la chance d’être invité chez quelqu’un, certaines règles sont de mise. Par exemple, le verre (que ce soit du thé, du thé au beurre ou du chang) sera offert plein jusqu’à ras bord. La politesse voudrait qu’on en boive une gorgée, qu’on soit resservi, qu’on reboive, et ce jusqu’à 3 fois. Notons qu’ensuite, le verre un peu moins plein sera toujours rempli de nouveau après une invitation par l’hôtesse à en boire le contenu. Idéalement, il faudrait avant de partir vider complètement le verre et se lever aussitôt (de peur de voir celui-ci rempli une fois de plus !). Souvent, nous serons les seuls à manger puisque la famille attendra la fin de notre repas avant de se mettre elle aussi à table.
On ne mange jamais avec sa main gauche. C’est la main sale. Toujours utiliser la main droite.
Comme dans beaucoup de sociétés asiatiques, le pied représente une partie impure du corps et la tête une partie pure. Évitez donc de pointer quelqu’un avec les pieds, de s’asseoir aussi avec la plante du pied face à nos hôtes. De plus, il n’est pas toujours bien vu de caresser la tête des enfants (la partie la plus pure) avec les mains (déjà moins pures).
Forcément, le marchandage est de mise. N’oublions jamais que c’est un jeu, un plaisir. Notons qu’il est toujours préférable d’attendre la fin d’un voyage avant de faire les achats. On connaît alors mieux les prix et les vendeurs ont moins tendance à gonfler ceux-ci puisqu’on se promène moins avec les yeux gros comme des dix sous.
Perdre son calme, en Asie, est un signe de faiblesse. C’est quelque chose de honteux, pas pour celui qui reçoit la colère, mais pour celui qui la donne. C’est une bien mauvaise façon d’espérer obtenir quelque chose. Vaut mieux être patient, sourire mais s’entêter s’il le faut, sans jamais vraiment lever la voix.
Il n’y a pas si longtemps, le Népal était encore une monarchie. Le pays abritait alors trois entités politiques rivales qui ne se faisaient aucunement confiance (un roi peu populaire qui avait pris la place de son frère assassiné en 2001, les partis dits « agitateurs » de Katmandou et les maoïstes des campagnes). À l’origine, le mouvement maoïste est né de la contestation contre la corruption omniprésente et la richesse excessive de la vallée de Katmandou. Puis il a fortement dérapé. Tellement qu’il a été à l’origine d’une guerre civile larvée qui a usé le Népal pendant une dizaine d’années. Notons que les maoïstes n’ont jamais ciblé les étrangers lors de leurs attaques, principalement dirigées contre les autorités et les représentants de l’ordre. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde cependant à dire que c’est grâce à la persévérance de leur mouvement et à leur participation à un gouvernement de transition en 2007 qu’une assemblée constituante a finalement été élue en avril 2008. La première décision de cette assemblée a été, en mai 2008, de mettre un terme à la monarchie et de proclamer la « République démocratique fédérale du Népal ».
On fait souvent l’erreur de penser que le Népal est bouddhiste. Ce n’est pas exact. Il s’agit plutôt d’un royaume hindou. En effet, une grande majorité de la région de Katmandou (mais aussi les moyennes montagnes, Pokhara et le Terai) est presque exclusivement hindoue. On peut aussi considérer qu’il y a eu ici un amalgame certain entre les deux religions puisqu’une étonnante série de légendes et de comportements prennent leur source dans l’ancienne culture bouddhiste. Encore aujourd’hui, les villes de la vallée de Katmandou ont des allégeances diverses, avec Bhaktapur essentiellement hindoue, Patan relativement bouddhiste (mais un bouddhisme newari, qui n’a rien à voir avec le bouddhisme tibétain) et Katmandou un peu entre les deux.
L’hindouisme newari est caractéristique. La force de son symbolisme, son rôle mandalique dans les cités, ses traditions, lui donnent une couleur différente de celle de l’Inde. Pour le visiteur, sa première manifestation reste encore le rôle prépondérant des sacrifices animaux, souvent sanglants.
Il est interdit pour les non-hindous de pénétrer dans la cellule principale d’un temple. Notons cependant qu’au Népal, ces pièces sont généralement fermées et que les fidèles eux-mêmes prient souvent depuis l’extérieur, face au temple.
Le concept des « renonçants » (ou sadhous) est important dans la société traditionnelle hindoue. Il s’agit de vagabonds sacrés ayant choisi l’ascétisme afin de se rapprocher de leur divinité principale (souvent Shiva). Notons pourtant que la grande majorité des sadhous de Katmandou, en quête de photo à prendre, de tika à donner, n’en sont pas véritablement. Ne les encourageons pas.
La zone sherpa, au contraire, est de culture bouddhique. Ce bouddhisme est d’allégeance tibétaine, souvent associé à la vieille école (niygmapa). Il s’agit d’un bouddhisme assez éloigné du bouddhisme originel, basant sa différence sur des emprunts à la religion traditionnelle (Bön) et donc sur le concept des divinités protectrices et des systèmes mandaliques.
BIBLIOGRAPHIE :
En 1998, Karavaniers veut offrir des voyages au Népal. Pour trouver une équipe fiable, on écrit au Bureau du Tourisme à Katmandou. Quelques jours plus tard, on reçoit un fax. L’homme dit avoir grimpé l’Everest à plusieurs reprises et veut nous offrir ses services. La lettre est signée Babu Chiri Sherpa. L’homme qui détient le record d’être resté 21 heures au sommet de la plus haute montagne du monde, sans oxygène?!? Ça doit être une mauvaise blague. Après quelques jours, on reçoit un deuxième fax. « Vous savez, je suis un homme sérieux. Je veux vous aider à organiser des treks au Népal.» Signé, Babu Chiri Sherpa. Est-ce possible? Nous nous rendons donc à Katmandou pour rencontrer cet homme qui prétend être Babu Chiri Sherpa. Heureux hasard, ce fameux fax disait vrai… Une longue collaboration débute alors. D’abord, la création de treks audacieux, d’ascensions de montagnes dont les sommets n’ont jamais été atteints par aucun Québécois, mais aussi de beaux projets comme la construction d’une école au Népal. À ce jour, Karavaniers continue, via la Fondation Babu Chiri Sherpa, de contribuer aux salaires des professeurs.