De l’Amazonie au Machu Picchu
- Effort 1-Accessible
- Confort 1-Dolce vita
- Période Avril à Octobre
- Durée 13 jours
Vestiges d’un grand peuple, endroit mythique, le Machu Picchu fait rêver. Le trek du Chemin Inca (Camino Inca ou Inca Trail) passe des cimes enneigées aux contreforts de la jungle : un rendez-vous avec la nature et l’Histoire du Pérou. D’autres chemins moins fréquentés cachent aussi des trésors secrets : des paysages magnifiques du Huayhuash, de belles rencontres dans la cordillères de l’Urubamba, des bains thermaux dans la montagne, de petits villages isolés autour de l’Ausangate ou même une cité Inca dont l’importance n’avait rien à envier au Machu Picchu et qui n’a pas fini de dévoiler ses mystères… Choquequirao. Si vous préférez éviter les foules, jetez un coup d’œil à nos itinéraires au Pérou !
Rendu mondialement connu et populaire grâce à son Machu Picchu, le Pérou est un pays charmant mais très fréquenté. Comme souvent, les agences manquent d’imagination et se contentent de toutes proposer les mêmes treks, avec les mêmes sentiers et les mêmes campements. Dès la fin des années 90, nos guides ont arpenté les sentiers utilisés par les bergers pour déplacer les troupeaux d’alpagas et de moutons, marché dans les traces des écoliers sur le chemin des montagnes, suivi la piste des explorateurs. Au Pérou particulièrement, nous choisissons des chemins beaux, intéressants, pas ou peu fréquentés par les touristes, qui mènent à des sites spéciaux. Nous optons souvent pour des treks plus longs mais plus beaux et plus sauvages. Lorsque le chemin est tracé, comme sur l’Inka Trail, nos campements sont plus calmes, et décalent les journées de marche pour éviter la cohue des groupes. L’acclimatation est pensée pour donner une expérience passionnante du Pérou d’hier et d’aujourd’hui. Enfin, nous portons un soin particulier aux conditions de travail des guides, porteurs, cuisiniers et arrieros. En récompense, leur loyauté et leur implication pour que chaque voyage soit le plus beau.
Un ou une guide Karavaniers péruvien francophone, formé aux premiers soins par Karavaniers (aux standards canadiens), qui veille au bon déroulement du circuit. Fin connaisseur de l’Histoire péruvienne et de l’actualité, il aime partager, échanger, communiquer… et parfois jouer, danser, enseigner!
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• Soins médicaux d’urgence et rapatriement incluant le sauvetage en hélicoptère et également pour la Covid-19 ainsi que la mise en quarantaine,
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Il faut penser à acheter ses assurances annulation et interruption le même jour de votre réservation-paiement du dépôt pour vous assurer d’être couvert.
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RÉSERVATION DES BILLETS D’AVIONS :
Le billet d’avion n’est pas inclus dans le prix. Les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.
Karavaniers vous offre le service de réservation, selon votre demande et selon les prix de notre fournisseur aérien au moment de la réservation. Nous n’avons pas le contrôle sur la variation des prix des billets.
Acheter vos billets d’avion via Karavaniers permet de bénéficier de la protection de l’OPC, de soutien en cas d’annulation ou de retard de vols, et d’un suivi des dossiers en cas de réclamation auprès des compagnies.
Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel – aéroport. Tout transfert hors des horaires de ceux du groupe serait potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.
Votre passeport doit être valide pendant au moins 6 mois après la date prévue de votre départ du Pérou.
En dehors du trek, nous dormons dans des auberges chaleureuses et accueillantes. Les douches possèdent généralement l’eau chaude. Notons que les toilettes sont parfois communes et qu’il peut y avoir 3 lits par chambre… mais c’est rare.
En trek, nous campons bien sûr! Sur le Chemin Inca et dans la Cordillère de Huayhuash, les sites de camping sont aménagés, avec des toilettes, mais pas de douche. Ailleurs, nous campons souvent sur des terrains plats à proximité de petites fermes, nous installons des tentes toilette, une grande tente repas, une tente cuisine. Les matelas de camping sont fournis, ils sont très confortables !
Minibus privé lors de tous les transferts terrestres, conduit par un chauffeur. Lors des treks, des animaux ou des porteurs transportent l’équipement. Vous ne portez que votre sac de jour.
Il faut toujours se rappeler que nous sommes en altitude. La température est donc très variable. Plus on monte, plus il fait froid (le jour entre 10°C et 25°C, la nuit entre 5°C et -10°C). Avril à octobre est considéré comme la saison sèche. Il reste que ce n’est jamais une assurance absolue puisqu’il est relativement fréquent de recevoir malgré tout de la pluie (particulièrement au moment de passer dans les forêts presque tropicales et en Amazonie).
Le contraste est immense et surprenant entre la tradition et la modernité. Les grandes villes se ressemblent toutes. Mais les villages ont gardé une grande part des traditions anciennes, des coutumes ancestrales, de leurs paradoxes aussi, et l’on ne dira jamais assez la responsabilité des voyageurs (et donc leur discrétion) lors de leur passage au cœur de ceux-ci. Soyons légers sur les terres péruviennes…
Les Quechuas d’aujourd’hui sont des descendants des Quechuas du 15ème siècle dont leur chef s’appelait l’Inca. L’héritage de ceux-ci est particulièrement présent et dense dans les Andes péruviennes puisque Cusco était la capitale de cet empire. Concernant la spiritualité andine, on ne peut passer sous silence le concept de la terre mère (ou Pachamama). Celle-ci nous fait vivre ; nous devons aussi la nourrir. Un Quechua versera toujours un peu de liquide et de nourriture sur le sol afin que la terre puisse également se rassasier d’un repas. Il n’est pas inutile d’effectuer les mêmes gestes.
Forcément aussi, la terre et tout ce qu’elle contient est vivant. Déplacer sciemment un rocher, même sur une ruine, c’est arracher quelque chose qui existe réellement et qui vit en quelque sorte. La chose est vraie aussi pour les herbes, les branches ou les fleurs. Il est important d’en être conscient, même si beaucoup de quechuas eux-mêmes paraissent l’avoir oublié.
L’espagnol est la langue officielle. Cependant, le quechua est parlé à la maison (du moins dans la région de nos treks).
La conséquence la plus évidente de la colonisation espagnole (si on oublie l’immense gâchis devant la culture, l’art et les richesses des Incas) reste « l’adoption » générale de la religion chrétienne. Aujourd’hui, 95% de la population est catholique et particulièrement pratiquante. Il n’est pas rare de voir des festivals étonnants où l’encens sortant des églises donne à toutes les prières une dimension étrange, voire fanatique. Forcément, il n’est jamais sage de questionner l’appartenance religieuse (ni surtout sa non-appartenance), ni de poursuivre une discussion sur les aspects discordants de la foi et ferveur catholique des sud-Américains.
Les Quechuas ont cependant conservé plusieurs aspects de l’ancienne religion andine, et ceux-ci colorent sensiblement les caractéristiques du catholicisme de la région. Autrefois, le grand Inca était considéré comme un véritable dieu habitant sur la terre (et donc comme une continuation de Viracocha). Cet aspect de la religion traditionnelle permet d’ailleurs d’expliquer en partie la chute trop rapide d’un immense empire devant une petite bande d’aventuriers espagnols. S’ils avaient su tuer le dieu lui-même, qu’étaient-ils eux-mêmes sinon des dieux mauvais, mais dieux tout de même ?
Pachamama a déjà été évoquée et il est évident que le cuisinier de l’équipe ne manquera jamais de reprendre cette tradition ancienne et donc de nourrir aussi la terre mère au moment des repas. Par ailleurs, les dieux animistes antiques tels le soleil ou les montagnes enneigées sont encore vénérés, d’une façon ou d’une autre, par les populations locales. Il suffit peut-être de mentionner ici les Apus, c’est-à-dire les dieux des hautes montagnes (par exemple Ausangate, Salcantay ou Veronica) et le respect de nos guides locaux qui poseront toujours, au moment de passer les cols, quelques feuilles de coca en guise de protection et de respect.
Au Pérou, le football (qu’on appelle le soccer au Québec), fait partie intégrante de la vie. Tellement qu’il s’agit pratiquement d’une religion ! Avis aux amateurs, car jouer avec le ballon est souvent un excellent moyen de se rapprocher et échanger avec la communauté locale.
La musique est importante en Amérique du sud. Nos porteurs chantent régulièrement. On connaît la célèbre flûte de pan, mais notons aussi l’agréable Huaino. »El Condor Pasa », popularisé dans les années 1970 par le duo Simon & Garfunkel, constitue le morceau le plus connue du genre. Si vous ne devez écouter qu’un seul album de mùsica criolla, procurez-vous celui d’Arturo »Zambo » Cavero (1993). Pour une bonne compilation d’authentique mùsica folklorica, procurez-vous Andean Legacy éditée par Narada.
Le cinéma péruvien a connu un sursaut ses dernières années. Pour les cinéphiles, nous vous proposons de regarder Fitzcarraldo, du cinéaste Werner Herzog (1982). Il raconte l’histoire d’un homme qui veut construire un opéra en Amazonie. Le tournage a eu lieu dans divers endroits au Pérou, notamment à Lima et Iquitos. Vous pouvez également regarder le film Dancer Upstairs de John Malkovitch (2002). Une analyse de la facon dont un policier intègre doit louvoyer entre guérilleros violents et gouvernement corrompu. Ce film est inspiré par la traque spectaculaire d’Abimael Guzmàn, le leader de l’organisation terroriste du Sentier lumineux.
Lorsqu’un de nos guides locaux, Vico, fiable et de confiance, a décidé de créer sa petite entreprise de guides… Karavaniers n’a pas hésité à l’encourager et le soutenir. C'était au début des années 2000, et depuis, l'équipe s'est renforcée, les enfants ont grandi, et toujours nous avons autant de plaisir à travailler ensemble. Un lien fort est donc tissé entre cette petite entreprise et Karavaniers, ce qui explique notamment le service exceptionnel et la qualité que Vico et son équipe accordent à chacun de nos voyageurs. Autour de lui, quelques guides francophones, toujours les mêmes année après année, formés aux premiers soins selon nos standards, une petite cohorte de cuisiniers doués, des arrieros (muletiers) fidèles et des porteurs enthousiastes. Le point commun de toutes ces personnes est la confiance vouée à Vico et à Karavaniers... réciproque.