Randonner en Espagne, au rythme andalou

Alors Julie, qu’est-ce qui te plaît tant dans les itinéraires de voyage en Andalousie proposés par Karavaniers ?

Julie : Ce sont des voyages de trek « parfaits » à mes yeux. Tout se fait à pied, et ça change la perspective. Dès l’arrivée, on oublie les routes pour rejoindre les sentiers, on se laisse porter d’un village à l’autre, sur des chemins empruntés depuis des siècles. C’est comme traverser une carte postale vivante. Moi, j’y retourne sans jamais me lasser !

La variété des paysages rappelle une randonnée Maroc entre mer et montagne.

À quoi ressemblent les paysages traversés sur les itinéraires proposés par Karavaniers ?

Julie : On commence dans les vallées, là où l’agriculture façonne encore les pentes avec des terrasses, des vergers, des potagers. Les villages blancs sont là, immuables, paisibles. Puis on grimpe doucement, on traverse des bois, on croise des troupeaux. Et plus on monte, plus les paysages s’ouvrent. On arrive dans des prairies d’altitude, et si on continue, c’est la Sierra Nevada qui s’offre à nous : un monde plus minéral, sauvage, avec encore des névés accrochés aux crêtes au printemps et des bouquetins ibériques.

Il y a même un refuge dans le parc, qui permet de s’aventurer plus loin. Il est en rénovation ces temps-ci, mais on a bien hâte qu’il rouvre. En attendant, on s’adapte et le terrain reste fabuleux.
Explorez en petit groupe

Vous pouvez aussi explorer l’Andalousie en formule liberté : vos dates, votre groupe !
Explorez en liberté

Julie : Oui, vraiment, tant qu’on aime la randonnée. L’itinéraire a une certaine souplesse. Pour la formule liberté par exemple, on peut choisir chaque jour une option plus ou moins longue. Trois heures à huit, selon l’énergie du moment. Il y a toujours une variante possible, c’est ce qui rend le voyage adaptable à votre niveau.

Il faut bien sûr aimer marcher, mais pas besoin d’être un grand sportif. Et l’ambiance aide : les villages invitent à ralentir, à flâner, à s’arrêter en terrasse. Le soleil, les fleurs, les papillons… ça fait aussi partie du voyage.

Ce que j’aime, c’est l’équilibre entre les journées plus dynamiques et celles plus douces. Et le soir, on retrouve un hébergement confortable, une bonne douche, un repas savoureux… et bien sûr : l’immanquable petit apéro en terrasse. Tout est organisé, donc zéro charge mentale. On a juste à savourer !

Julie : Pas obligatoirement. En revanche, ça reste un voyage où la marche est reine. Il faut avoir du plaisir à randonner en montagne plusieurs jours de suite, mais l’énergie vient souvent d’elle-même une fois sur place… Un esprit d’aventure aide toujours à profiter de chaque instant. Et puis, c’est toujours plus motivant de s’activer quand chaque effort mène à une belle vue, un village ou une assiette bien remplie.

Et le sac, on le porte ?

Julie : Non, juste un petit sac pour la journée. Le reste est transféré d’un hébergement à l’autre. C’est une rando légère, dans tous les sens du terme.

Julie : Le printemps est splendide : tout est en fleurs, la lumière est douce, et il reste parfois un peu de neige sur les hauteurs. À l’automne, on cueille ce qu’on a vu fleurir : figues, noix, amandes, mûres, légumes d’été…

La cuisine est locale, colorée, pleine de goût. On peut manger différent chaque jour, et c’est toujours frais. Gaspacho, olives, fromages… la variété est incroyable.

Et l’été ou l’hiver ?

Pas recommandé. En hiver, la neige bloque les sentiers, les hébergements et restaurants sont fermés. En été, il fait trop chaud, facilement plus de 35°c ou 40°c. Les meilleures fenêtres ? Mi-mars à début juin, puis mi-septembre à mi-novembre. Ni trop chaud, ni trop frais. Juste parfait.

Julie :

On reste simple et efficace. Ce qu’on recommande :

• Un sac de jour (25 à 38L), bien ajusté et confortable
• Des bottines qui tiennent la cheville mais ne font pas bouillir les pieds
• Une veste imperméable et respirante
• Un chapeau, une bonne crème solaire, des lunettes de soleil
• Une petite doudoune ou un gros polar pour le soir
• Un pantalon convertible, super pratique
• Une poche à eau de type CamelBak (avec embout protégé, c’est mieux)
• Un couteau de rando, un contenant pour les pique-niques
• Des bâtons de marche — qu’on oublie jusqu’au moment où ils sauvent les genoux

Avec ça dans le sac, et un brin de curiosité dans les jambes, on est prêt à savourer l’Andalousie pas à pas.

Explorez l’Andalousie