
Randonnées de l’Amazonie au Machu Picchu
- Effort 1-Accessible
- Confort 1-Dolce vita
- Période Avril à Octobre
- Durée 13 jours
Vers les cités Incas et les hautes montagnes sacrées
Une randonnée vers le Machu Picchu fait rêver, c’est entendu. Et on comprend pourquoi. Mais permettez-nous de vous confier un secret : le Pérou, c’est bien plus grand que cette citadelle perchée.
Pour vous y guider, nos guides et spécialistes ont tracé six circuits. Cinq passent par le Machu Picchu, mais voyez-vous, selon qu’on y arrive après s’être laissé apprivoiser par la forêt amazonienne, ou après avoir marché des jours en haute montagne, ce n’est pas du tout la même émotion. Le sixième, le Trek du Huayhuash, préfère la solitude des sommets, quoique l’on puisse toujours bifurquer vers la merveille inca si le cœur vous en dit.
Une chose est sûre : chacun de nos circuits organisés au Pérou vous mène vers un univers distinct. Il y a le célèbre Chemin inca, cela va de soi. Et puis nos autres trésors : l’Ausangate et ses villages où les communautés quechuas vivent encore selon leurs coutumes ancestrales, Choquequirao surtout – une cité inca plus vaste que sa célèbre cousine, dont les trois quarts dorment toujours sous la végétation (imaginez : moins de 100 visiteurs par mois là où le Machu Picchu en reçoit des milliers chaque jour… Un privilège rare dans notre monde survisité). Sans oublier l’Amazonie, où l’on croit que les arbres ont une âme et où, franchement, ça se défend.
Mais ce qui rend tout extraordinaire, c’est notre équipe locale péruvienne. Nos guides parlent français et ont le cœur plein d’histoires. Ils racontent leur région comme on raconte sa famille. Les légendes de leurs grand-mères, les mystères des plantes médicinales, l’art de lire le ciel andin.
Voilà le vrai voyage au Pérou : marcher dans les pas d’une civilisation qu’on découvre encore, accompagné de gens qui ont ça dans le sang.
Rendu mondialement connu et populaire grâce à son Machu Picchu, le Pérou est un pays charmant mais très fréquenté. Comme souvent, les agences manquent d’imagination et se contentent de toutes proposer les mêmes treks, avec les mêmes sentiers et les mêmes campements. Dès la fin des années 90, nos guides ont arpenté les sentiers utilisés par les bergers pour déplacer les troupeaux d’alpagas et de moutons, marché dans les traces des écoliers sur le chemin des montagnes, suivi la piste des explorateurs.
Au Pérou, particulièrement, nous choisissons des chemins beaux, intéressants, pas ou peu fréquentés par les touristes, qui mènent à des sites spéciaux. Nous optons souvent pour des treks plus longs, mais plus beaux et plus sauvages. Lorsque le chemin est tracé, comme sur l’Inka Trail, nos campements sont plus calmes, et décalent les journées de marche pour éviter la cohue des groupes. L’acclimatation est pensée pour donner une expérience passionnante du Pérou d’hier et d’aujourd’hui. Enfin, nous portons un soin particulier aux conditions de travail des guides, porteurs, cuisiniers et arrieros. En récompense, leur loyauté et leur implication pour que chaque voyage soit le plus beau.
Un ou une guide Karavaniers péruvien francophone, formé aux premiers soins par Karavaniers (aux standards canadiens), qui veille au bon déroulement du circuit. Fin connaisseur de l’Histoire péruvienne et de l’actualité, il aime partager, échanger, communiquer… et parfois jouer, danser, enseigner!
Veuillez vérifier que vous êtes bien couvert par vos assurances à propos des aspects ci-dessous :
Il faut penser à acheter ses assurances annulation et interruption le même jour que la réservation et le paiement du dépôt pour vous assurer d’être couvert.
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Le billet d’avion n’est pas inclus dans le prix et les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.
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Acheter vos billets d’avion via Karavaniers permet de bénéficier de la protection de l’OPC, de soutien en cas d’annulation ou de retard de vols, et d’un suivi des dossiers en cas de réclamation auprès des compagnies.
Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel – aéroport. Tout transfert hors des horaires de ceux du groupe serait potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.
Votre passeport doit être valide pendant au moins 6 mois après la date prévue de votre départ du Pérou.
En dehors du trek, nous dormons dans des auberges chaleureuses et accueillantes. Les douches possèdent généralement l’eau chaude.
Notons que les toilettes sont parfois communes et qu’il peut y avoir 3 lits par chambre… mais c’est rare.
En trek, nous campons bien sûr ! Sur le Chemin inca et dans la Cordillère de Huayhuash, les sites de camping sont aménagés, avec des toilettes, mais pas de douche.
Ailleurs, nous campons souvent sur des terrains plats à proximité de petites fermes, nous installons des tentes toilette, une grande tente repas, une tente cuisine. Les matelas de camping sont fournis, ils sont très confortables !
Minibus privé lors de tous les transferts terrestres, conduit par un chauffeur. Lors des treks, des animaux ou des porteurs transportent l’équipement. Vous ne portez que votre sac de jour.
Il faut toujours se rappeler que nous sommes en altitude : la température est donc très variable.
Plus on monte, plus il fait froid (le jour entre 10°C et 25°C, la nuit entre 5°C et -10°C). Avril à octobre est considéré comme la saison sèche. Il reste que ce n’est jamais une assurance absolue puisqu’il est relativement fréquent de recevoir malgré tout de la pluie (particulièrement au moment de passer dans les forêts presque tropicales et en Amazonie).
Le contraste est immense et surprenant entre la tradition et la modernité. Les grandes villes se ressemblent toutes. Mais les villages ont gardé une grande part des traditions anciennes, des coutumes ancestrales, de leurs paradoxes aussi, et l’on ne dira jamais assez la responsabilité des voyageurs (et donc leur discrétion) lors de leur passage au cœur de ceux-ci. Soyons légers sur les terres péruviennes…
Les Quechuas d’aujourd’hui sont des descendants des Quechuas du 15ème siècle dont leur chef s’appelait l’Inca. L’héritage de ceux-ci est particulièrement présent et dense dans les Andes péruviennes puisque Cusco était la capitale de cet empire.
Concernant la spiritualité andine, on ne peut passer sous silence le concept de la terre mère (ou Pachamama). Celle-ci nous fait vivre ; nous devons aussi la nourrir. Un Quechua versera toujours un peu de liquide et de nourriture sur le sol afin que la terre puisse également se rassasier d’un repas. Il n’est pas inutile d’effectuer les mêmes gestes.
Forcément aussi, la terre et tout ce qu’elle contient est vivant. Déplacer sciemment un rocher, même sur une ruine, c’est arracher quelque chose qui existe réellement et qui vit en quelque sorte. La chose est vraie aussi pour les herbes, les branches ou les fleurs. Il est important d’en être conscient, même si beaucoup de quechuas eux-mêmes paraissent l’avoir oublié.
Les langues officielles du Pérou sont l’espagnol (castillan), le quechua et l’aymara. L’espagnol est parlé par la grande majorité de la population et domine dans les villes et les interactions commerciales.
Le Pérou compte officiellement 48 langues indigènes encore parlées aujourd’hui. Le quechua reste la plus répandue avec environ 3,8 millions de locuteurs, principalement dans la région des Andes. L’aymara, troisième langue officielle, est parlé par les communautés autour du lac Titicaca et compte environ 400 000 locuteurs.
Dans les zones rurales où nous organisons nos treks, le quechua demeure la langue première de nombreuses familles. Les enfants l’apprennent à la maison avant l’espagnol, qu’ils découvrent généralement à l’école. Cette situation crée souvent un bilinguisme naturel.
Le quechua était la langue administrative de l’Empire inca. Beaucoup de noms géographiques actuels en proviennent : Cusco (nombril), Machu Picchu (vieille montagne), Ausangate, Salcantay. Ces toponymes gardent leur prononciation originale.
À noter : dans certains villages isolés, particulièrement autour de l’Ausangate, le quechua peut être la seule langue parlée par les plus âgés. Nos guides servent alors d’interprètes naturels.
La conséquence la plus évidente de la colonisation espagnole (si on oublie l’immense gâchis devant la culture, l’art et les richesses des Incas) reste « l’adoption » générale de la religion chrétienne. Aujourd’hui, 95% de la population est catholique et particulièrement pratiquante. Il n’est pas rare de voir des festivals étonnants où l’encens sortant des églises donne à toutes les prières une dimension étrange, voire fanatique. Forcément, il n’est jamais sage de questionner l’appartenance religieuse (ni surtout sa non-appartenance), ni de poursuivre une discussion sur les aspects discordants de la foi et ferveur catholique des sud-Américains.
Les Quechuas ont cependant conservé plusieurs aspects de l’ancienne religion andine, et ceux-ci colorent sensiblement les caractéristiques du catholicisme de la région. Autrefois, le grand Inca était considéré comme un véritable dieu habitant sur la terre (et donc comme une continuation de Viracocha). Cet aspect de la religion traditionnelle permet d’ailleurs d’expliquer en partie la chute trop rapide d’un immense empire devant une petite bande d’aventuriers espagnols. S’ils avaient su tuer le dieu lui-même, qu’étaient-ils eux-mêmes sinon des dieux mauvais, mais dieux tout de même ?
Pachamama a déjà été évoquée et il est évident que le cuisinier de l’équipe ne manquera jamais de reprendre cette tradition ancienne et donc de nourrir aussi la terre mère au moment des repas. Par ailleurs, les dieux animistes antiques tels le soleil ou les montagnes enneigées sont encore vénérés, d’une façon ou d’une autre, par les populations locales. Il suffit peut-être de mentionner ici les Apus, c’est-à-dire les dieux des hautes montagnes (par exemple Ausangate, Salcantay ou Veronica) et le respect de nos guides locaux qui poseront toujours, au moment de passer les cols, quelques feuilles de coca en guise de protection et de respect.
Au Pérou, le soccer (futbol), fait partie intégrante de la vie. Tellement qu’il s’agit pratiquement d’une religion ! Avis aux amateurs, car jouer avec le ballon est souvent un excellent moyen de se rapprocher et échanger avec la communauté locale.
La musique est importante en Amérique du sud. Nos porteurs chantent régulièrement. On connaît la célèbre flûte de pan, mais notons aussi l’agréable Huaino. « El Condor Pasa », popularisé dans les années 1970 par le duo Simon & Garfunkel, constitue le morceau le plus connue du genre. Si vous ne devez écouter qu’un seul album de mùsica criolla, procurez-vous celui d’Arturo « Zambo » Cavero (1993). Pour une bonne compilation d’authentique mùsica folklorica, procurez-vous Andean Legacy éditée par Narada.
Le cinéma péruvien a connu un sursaut ses dernières années. Pour les cinéphiles, nous vous proposons de regarder Fitzcarraldo, du cinéaste Werner Herzog (1982). Il raconte l’histoire d’un homme qui veut construire un opéra en Amazonie. Le tournage a eu lieu dans divers endroits au Pérou, notamment à Lima et Iquitos. Vous pouvez également regarder le film Dancer Upstairs de John Malkovitch (2002). Une analyse de la facon dont un policier intègre doit louvoyer entre guérilleros violents et gouvernement corrompu. Ce film est inspiré par la traque spectaculaire d’Abimael Guzmàn, le leader de l’organisation terroriste du Sentier lumineux.
Pour un trek au Pérou, la saison sèche andine (avril à octobre) offre les meilleures conditions : sentiers plus stables, pluies rares, visibilité superbe. On garde en tête la diversité du pays : Sierra (Andes) idéale d’avril à octobre, Selva (Amazonie) plus humide toute l’année, Costa (littoral) douce, mais souvent brumeuse en hiver austral (juin à août). Les nuits peuvent être fraîches en altitude. Nos voyages Pérou sont donc majoritairement programmés sur cette fenêtre, avec des itinéraires pensés pour une acclimatation progressive. Avril-juin et septembre-octobre donnent souvent le meilleur équilibre météo/achalandage.
Le choix dépend surtout de votre forme physique, de votre appétit pour l’altitude et de vos envies (plutôt un lit le soir ou l’aventure complète sous tente ?). Le mieux est d’en parler avec Astrid, spécialiste du Pérou. En quelques questions, elle ajuste niveau d’effort, altitude et confort, puis orchestre la logistique : permis, billets d’avion, matériel requis – pour que tout l’espace reste à la marche et aux rencontres.
En attendant, voici quelques détails techniques de chaque circuit pour vous aider à faire votre choix :
Le circuit Randonnées de l’Amazonie au Machu Picchu est de niveau d’effort 1 (accessible) et ne présente pas de difficulté technique majeure. Le niveau de confort est 1 (« Dolce Vita ») avec des hébergements en lodges, auberges ou petits hôtels. Il n’y a aucune nuit en camping. Le rythme de marche varie de 2 h 30 à 6 h selon les étapes : il est plus court en Amazonie (2 h 30 à 3 h) et plus soutenu dans les Andes et sur le Chemin inca (jusqu’à 7 h). Les journées de trek comptent généralement entre 300 et 900 m de dénivelé.
L’itinéraire de Sentiers incas vers le Machu Picchu (13 jours) est classé niveau d’effort 1 (accessible) et niveau de confort 1 (« Dolce Vita »). Il n’y a pas de camping. Le rythme quotidien se situe entre 2 h 30 et 6 h de marche, avec des journées plus courtes alternant avec des étapes plus soutenues dans les Andes et sur le Chemin inca (jusqu’à 7 h). Les sections de trek totalisent en général 300 à 900 m de dénivelé par jour.
Pour le Salcantay et Chemin Inca (15 jours), prévoyez un niveau d’effort 3 (soutenu) et de confort 2 (« Épicurien »). Ce circuit comprend des nuits sous tente, parfois chez l’habitant ou en hôtel en ville. L’équipe locale monte le camp, prépare les repas et installe une tente-repas ; l’expérience offre un confort appréciable en montagne. Le circuit compte 6 nuits en camping. Les jours de trek, on marche entre 5 et 7h avec 500 à 1 200 m de dénivelé. Seul le sac de jour est porté.
Le voyage Choquequirao et Machu Picchu(17 jours), lui, est de niveau d’effort 3 (soutenu) et de confort 2 (« Épicurien »). Il comprend 9 nuits en camping. Le rythme moyen est de 6 à 8h de marche par jour, avec entre 800 et 1 200 m de montée et de descente, sur 8,5 jours de trek consécutifs. Un col s’approche des 4 600 m, ce qui garantit de grands panoramas.
Enfin, les circuits Ausangate et Machu Picchu et Trek du Huayhuash sont des voyages de randonnée exigeants qui demandent une excellente condition physique. Ils sont déconseillés aux débutants en altitude. Notre itinéraire vers l’Ausangate est de niveau d’effort 3 (soutenu) et requiert une très bonne forme avec une acclimatation progressive. Le confort 3 (rustique) inclut 7 nuits en camping. Le programme commence par 3 jours et 2 nuits d’acclimatation, puis enchaîne avec 6 jours autour de l’Ausangate. Comptez 5 à 8h de marche par jour pour 800 à 1 200 m de dénivelé quotidien, avec quelques journées allégées, par exemple au Machu Picchu (2 à 3 h). On dépasse parfois les 5 000 m d’altitude.
Le Trek du Huayhuash (16 jours), au nord de Lima, est de niveau d’effort 4 (exigeant) et de confort 3 (« Rustique »). Il comprend 9 nuits en camping. Les journées de marche durent en moyenne 7h et peuvent atteindre 9 à 10h sur les étapes les plus physiques, avec de forts dénivelés (jusqu’à 1 250 m) et des distances pouvant aller jusqu’à 20 km. Le cœur du voyage propose 9 jours de trek consécutifs avec 800 à 1 200 m de dénivelé quotidien et 5 à 8h de marche en moyenne, après une acclimatation à Huaraz.
Idéalement 6–7 mois d’avance.
Soyons clairs : ce trek-là, tout le monde le veut, mais pas tout le monde l’aura.
Le gouvernement péruvien limite l’accès au Camino Inca à 500 personnes par jour : guides, porteurs, cuisiniers et randonneurs confondus. Ça fait environ 200 voyageurs quotidiens pour le sentier le plus mythique des Amériques. Les permis sortent début octobre et disparaissent plus vite qu’un coucher de soleil andin. Premier arrivé, premier servi. Nominatifs. Non transférables.
Pourquoi tant d’histoires pour quatre jours de marche nous direz vous ? Parce que c’est le seul sentier au monde qui vous mène à pied jusqu’au Machu Picchu par l’Inti Punku (la Porte du Soleil) comme l’avaient prévu ses bâtisseurs il y a cinq siècles.
Seules 89 agences péruviennes sont autorisées à organiser ce trek. Notre partenaire local, Karavaniers Peru, fait partie de cette liste restreinte depuis des années. C’est lui qui obtient nos permis, organise la logistique, fournit l’équipe péruvienne.
Depuis le Québec. Les permis (notamment pour le Chemin de l’Inca) sont nominatifs et les accès au Machu Picchu très limités ; la logistique d’un trek en altitude dans les Andes ne s’improvise pas. Mieux vaut sécuriser itinéraire, permis et hébergements avant le départ, idéalement via un voyage organisé en petit groupe ou un voyage sur mesure.
Pour un voyage de trek au Pérou, il faut prévoir entre 5 000 $ et 7 000 $ (CAD), vols inclus.
Prévoyez 2 à 3 nuits d’acclimatation avant un trek au Pérou, idéalement autour de Cusco/Vallée Sacrée, puis une montée progressive.
Pour les itinéraires plus hauts (ex. Ausangate, Huayhuash), 3–4 nuits cumulées avant les grandes étapes en altitude sont recommandées.
À noter que nos voyages de groupe au Pérou intègrent déjà une acclimatation graduelle (rythme, dénivelé, pauses).
Avec une bonne acclimatation, une écoute de son corps, un rythme adapté et une bonne hydratation. Si un mal de tête ou une fatigue inhabituelle apparaissent, on ralentit et l’équipe en discute aussitôt pour ajuster la journée.
Une liste de matériel spécifique à chaque voyage est envoyée lors de l’inscription.
Des bottes de marche montantes avec bon maintien de la cheville sont recommandées. L’idéal : des bottes déjà faites à votre pied avant le départ, portées sur plusieurs sorties, pour éviter les ampoules.
Cusco et la Vallée sacrée accueillent depuis longtemps des voyageurs, avec des services bien rodés. En voyage organisé au Pérou, l’itinéraire, les transferts et les hébergements sont réservés à l’avance ; l’encadrement local et les horaires choisis réduisent les aléas et rendent l’expérience sereine.
Comme partout, on garde de simples réflexes de prudence : attention aux effets personnels, déplacements nocturnes limités, transports recommandés par l’équipe ou l’hébergement.
Pour un itinéraire entièrement solo, mieux vaut privilégier des adresses centrales et bien notées, se déplacer de jour, réserver ses trajets, partager son parcours avec un proche et utiliser au besoin la localisation en temps réel via une application de messagerie. Quelques mots d’espagnol facilitent les échanges et désamorcent bien des sollicitations. En fait, se joindre à un petit groupe reste souvent la manière la plus simple d’allier liberté de marcher et tranquillité d’esprit.
D’abord, on en parle. Le guide prend le temps d’évaluer la situation : fatigue passagère, petit bobo, effet de l’altitude… Selon le cas, il ajuste le rythme, propose une pause prolongée ou une variante plus courte quand le terrain s’y prête. Si continuer n’est pas raisonnable, la priorité devient votre sécurité : le guide organise alors une évacuation vers un point plus bas ou vers un hébergement, de façon calme et encadrée.
Sur certains treks, il est aussi possible de mobiliser des chevaux d’assistance pour alléger l’effort, transporter le sac ou vous accompagner sur une portion du parcours. L’idée, toujours, est de garder l’expérience agréable et sereine : mieux vaut lever le pied un jour que forcer.
Pas toujours. Selon les étapes, l’eau du robinet n’est pas potable. Prévoir une gourde réutilisable et un moyen de traitement (pastilles, filtre ou UV). Nous indiquons où remplir et quand traiter, pour boire en sécurité et éviter les bouteilles en plastique.
On applique la règle simple : ce qui entre dans la montagne en ressort avec nous. Les déchets restent dans un petit sac dédié, glissé dans le sac de jour, puis sont jetés en fin d’étape dans les lieux prévus à cet effet. Même les « biodégradables » comme les peaux de fruits ne sont pas laissés sur place. Rien n’est brûlé, rien n’est enterré. Quand c’est possible, on trie en ville. Pour limiter l’empreinte, mieux vaut éviter les emballages individuels et privilégier gourdes, boîtes et sacs réutilisables.
La pluie fait partie du tableau andin, mais elle n’interrompt pas le voyage dès lors que l’équipement est adapté. Une veste imperméable et respirante, une protection pour le sac ou des poches étanches, des couches chaudes et un rythme ajusté permettent de marcher confortablement.
Si les conditions posent un enjeu de sécurité (orage, terrain instable, rivières gonflées) le guide adapte l’itinéraire, temporise ou reprogramme une portion.
L’idée n’est pas de « braver » la météo, mais de garder le plaisir et la sécurité en tête. Au final, on reste souples : parfois on décale une marche, parfois on glisse une visite culturelle à la place.
En ville et dans une partie de la Vallée sacrée, oui ; en trek, la couverture devient aléatoire ou inexistante. Le maître-mot reste la déconnexion. Avant de partir, prévenir les proches que l’on sera parfois offline aide à voyager l’esprit léger. Une eSIM ou une carte locale peut dépanner entre deux étapes, mais sur le terrain, l’équipe gère les communications utiles quand c’est pertinent.
Oui en ville, dans les hôtels et les cafés équipés. En trek, l’accès aux prises est limité : mieux vaut partir avec une batterie externe et mettre les appareils en mode avion pour économiser l’énergie. Garder les batteries au chaud la nuit (dans le duvet ou une poche intérieure) prolonge leur autonomie en altitude.
En altitude, très peu : le climat andin limite naturellement la présence d’insectes. En Amazonie, il y en a, bien sûr, mais rien de comparable à l’agressivité des maringouins au Québec l’été. Avec des manches longues légères, un pantalon respirant, un chasse-moustiques efficace et, au besoin, une moustiquaire pour le sommeil en lodge, on voyage confortablement.
Lorsqu’un de nos guides locaux, Vico, fiable et de confiance, a décidé de créer sa petite entreprise de guides… Karavaniers n’a pas hésité à l’encourager et le soutenir. C’était au début des années 2000, et depuis, l’équipe s’est renforcée, les enfants ont grandi, et toujours nous avons autant de plaisir à travailler ensemble. Un lien fort est donc tissé entre cette petite entreprise et Karavaniers, ce qui explique notamment le service exceptionnel et la qualité que Vico et son équipe accordent à chacun de nos voyageurs. Autour de lui, quelques guides francophones, toujours les mêmes année après année, formés aux premiers soins selon nos standards, une petite cohorte de cuisiniers doués, des arrieros (muletiers) fidèles et des porteurs enthousiastes. Le point commun de toutes ces personnes est la confiance vouée à Vico et à Karavaniers… réciproque.