Crète : Mer, Montagne, Histoire et Gastronomie
Imaginez un village tout de blanc vêtu, baigné de soleil. Assis dans une taverne, vous profitez de l’ombre apaisante d’une treille chargée de vignes. En face, un sentier bordé de genévriers invite à la randonnée. Par une gorge profonde tapissée de lauriers roses, vous descendez lentement vers une plage dorée. En toile de fond, des sommets, saupoudrés de neige, de 2500m, les fameuses montagnes blanches, Lefka Ori. Devant, la mer déploie ses vastes étendues bleues où se balancent tout doucement les barques du petit port de pêche.
Points forts
- 10 jours de trek, sans camping ! Nuits en auberge familiale pour vivre l’accueil crétois.
- Découverte de la côte sud de l’île, plus isolée, et de ses merveilleuses montagnes blanches.
- Les rencontres : la bergerie à elle seule représente cet accueil chaleureux, nous y sommes reçus comme des amis. Et pour ne rien gâcher, elle est située au pied des montagnes, dont le Zeranokefala à 2100m.
- La cuisine crétoise : de bons plats locaux cuisinés avec des produits frais. Soupers au restaurant et le midi, ce sera dans une taverna locale ou en pique-nique dans la montagne: toujours un régal!
Intention d’itinéraire
Jour 1
Vol de nuit vers la Grèce
Jour 2
Connexion pour la Crète, arrivée à Hania
Jour 3
Visite de la vieille cité de Hania et temps libre
Jours 4 à 13 : Randonnée dans le sud-ouest de l’île
Jour 4
Route et début du trek
Jour 5
Randonnée de Finikas à Livaniana
Jour 6
Gorge d’Aradena
Jours 7 et 8
Randonnées au Zeranokefala et au Papakefala
Jour 9
Descente jusqu’à Agia Roumeli
Jour 10
Remontée de la gorge de Samaria – Omalos
Jour 11
Plateau d’Omalos - Ascension du mont Gigilos
Jours 12 et 13
Sougia – Gorge d’Agia Irini - Lissos
Jour 14
Route de retour vers Hania
Jour 15
Vol de Hania à Montréal via Athènes
Dates et prix
NOS PRIX COMPRENNENT :
- L’encadrement par un guide Karavaniers.
- Le transport des bagages d’une auberge à l’autre.
- Les transports terrestres prévus au programme.
- L’hébergement tel que prévu dans le programme.
- Les visites prévues au programme (sauf indication contraire).
- Le matériel commun lorsque nécessaire.
- La compensation d’émission de gaz à effet de serre.
- Votre participation 1% pour la planète*.
NOS PRIX NE COMPRENNENT PAS :
- Les billets d’avion : environ 2000-2800$ en moyenne, (tarifs constatés en 2024, Karavaniers n’est pas responsable des fluctuations).
- Repas du midi libre le jour 15 à Chania (comptez 15€ à 20€).
- Les pourboires au guide (parler de pourboires est toujours délicat, sachez qu’habituellement, on constate 7 à 12$cad/jour/voyageur, mais reste évidement à votre discrétion. De même, consultez les autres membres du groupe !).
- Occupation simple, si demandée à l’inscription et sous réserve de disponibilité : 850$ pour l’ensemble du séjour. Merci de nous laisser savoir si son obtention à chaque hébergement conditionne votre participation au voyage.
- Les boissons et dépenses personnelles.
- L’équipement personnel (se référer à la liste d’équipement).
- Les transferts aéroport – hôtel – aéroport si vous ne voyagez pas aux mêmes dates et heures que le groupe.
- Frais de dossier de 50$ (+taxes) par personne, par voyage.
- Le Fonds d’indemnisation de l’Office de la protection du consommateur.
- TPS et la TVQ quand applicables (voyage au Canada seulement).
- Les assurances.
- Les vaccins (à vérifier auprès d’une Clinique du Voyageur).
- Les frais de visas lorsque requis dans le pays visité.
- Toute dépense extraordinaire non prévue au programme.
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Plus d’informations sur le voyage
Notre approche du voyage
La Crète est une grande île (350 km de long). Elle est certainement la plus belle, parce que la plus diversifiée, des îles grecques. Souvent, on la visite trop rapidement, c’est bien dommage. Il est relativement facile de tomber dans les pièges touristiques : faire 3 ou 4 villes (Heraklion, Rethymnon, Hania…), descendre la gorge de Samaria, visiter Knossos et vouloir voir toutes les plages. Mais voilà, chez nous, nous n’avons pas l’ambition de tout vous montrer parce que ce serait une erreur de courir dans un tel endroit ou de passer trop d’heures dans des transports. Bien sûr que Rethymnon est jolie, mais pas autant qu’Hania où nous y passons 3 nuits. Le palais de Knossos? Intéressant, mais avez-vous besoin de nous pour le visiter?
Nous avons choisi de vous faire découvrir une Crète authentique, plus lente, plus sereine, plus isolée aussi. Pour la trouver, il faut marcher.
Ce que notre voyage a de vraiment particulier, c’est qu’il se déroulera entièrement au rythme de vos pas : entre Sfakia et Sougia, vous ne prendrez aucun transfert. Et ça, c’est une expérience en soi… C’est évidemment une particularité générale des voyages Karavaniers, mais ici, c’est vraiment possible puisque nous nous limitons au plus beau massif montagneux, les Lefka Ori. C’est la seule partie de la Crète qui résiste encore à l’automobile. Il y a bien sûr 2 routes vers la côte méridionale. Mais pour le reste, il faut suivre les vieux chemins rocailleux. Le plus agréable dans cette aventure, c’est qu’au bout de tout cela, après la gorge ou au retour de la montagne, il y a de minuscules villages (parfois une seule petite bergerie) où il fait bon attendre le soir et l’incroyable repas qu’on dégustera. Alors, on s’assoit. On regarde. Et on attend. La Crète, c’est surtout ça. Pas les plages bondées qu’on voit dans les magazines, pas les ruines mal restaurées de Knossos, pas l’agitation d’Héraklion.
Et si vous jetez un coup d’oeil attentif, mais vraiment attentif, à l’itinéraire, vous remarquerez que nous montons les gorges et que nous descendons les montagnes dans un pays où la température peut facilement dépasser les 30°c. Un avantage considérable.
Les gorges de Samaria : s’il est un endroit où cela vaut la peine de faire un effort afin de ne pas trop se suivre à la queue leu leu, c’est bien un canyon étroit! 95% des voyageurs font exactement la même chose: ils partent d’Hania en autobus très tôt le matin et s’arrêtent à Omalos. De là, entre 8 et 9 heures, les voilà tous qui descendent la gorge jusqu’à Agia Roumeli. Ensuite, c’est le bateau vers Hora Sfakion et le retour vers Hania. Pourquoi ne pas plutôt remonter la gorge ? Le matin, il n’y a personne à Agia Roumeli et le soir, c’est au tour d’Omalos d’être vide. De plus, à l’exception peut-être d’une longue montée en fin de parcours, il n’est pas vraiment plus difficile d’aller vers l’amont que de descendre en aval. Quant au gain, il est considérable. On croise tous les groupes en une heure. Pour le reste de la journée, on a la gorge pour nous seuls. La nature, il ne faut jamais être trop nombreux pour vraiment l’apprécier.
Nous pourrions aussi parler de maisons haut perchées à flanc de montagne, de petites églises byzantines isolées, de villages à l’architecture traditionnelle et de Crétois souriants et accueillants. Dans la région, il y a aussi des endroits où le temps semble s’être arrêté (Finikas), des paysages alpins tourmentés (Mont Gigilos), des autres gorges encaissées (Aradena et Agia Irini) qui abritent des plantes rares.
Et enfin, il y a les baignades dans de petites criques.
Niveau de difficulté
NIVEAU DU VOYAGE : MODÉRÉ
Tous nos voyages s’adressent à des personnes en forme pratiquant régulièrement la randonnée.
Ce trek ne comporte pas de nuits de camping et le climat méditerranéen (ainsi que sa diète!) rend l’expérience très agréable ! Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun effort à fournir ! Les randonnées sont de 4 à 7h par jour (certains jours un peu plus en comptant les pauses) pendant 10 jours. Le trek offre la possibilité de faire deux ascensions d’environ 900m de dénivelé chacune (Zeranokefala et Gigilos). La journée où nous remontons la gorge de Samaria est celle qui présente le dénivelé le plus important, soit +1200m. Les sentiers sont bien aménagés bien qu’ils soient majoritairement très, très rocailleux (attention, les descentes peuvent sembler plus ardues pour les genoux).
Ces journées plus soutenues sont entrecoupées de journées plus faciles avec baignade.
Pour ceux qui cherchent un premier voyage de longue randonnée, la Crète est un excellent choix : si les forces vous manquent, vous pourrez facilement prendre congé une journée ou deux puisque nous dormons toujours deux (ou trois!) nuits consécutives au même endroit. Le groupe vous retrouvera le soir venu, à temps pour l’apéro! Vous ne portez que votre sac de jour. La chaleur peut être un facteur.
Avant le départ, n’oubliez pas de vous entraîner régulièrement, et de faire des randonnées en montagne. Nos voyages s’adressent à des habitués de la randonnée, le niveau semble bien plus ardu aux voyageurs insuffisamment préparés.
Encadrement
Voyage encadré par un guide Karavaniers qui connaît à la fois la Crète, nos hôtes et les chemins anciens.
Formalités
KARAVANIERS VOUS PROPOSE UNE ASSURANCE EFFICACE!
Veuillez vérifier que vous êtes bien couvert par vos assurances à propos des aspects ci-dessous :
• Soins médicaux d’urgence et rapatriement incluant les évacuations héliportées et aéroportées si nécessaire.
• Annulation et interruption de séjour à hauteur des montants versés pour votre voyage (la protection Optionnelle Pandémie est un complément facultatif qui vous permet aussi d’annuler en cas de COVID-19),
• Bagages,
• Accident de voyage.
Il faut penser à acheter ses assurances annulation et interruption le même jour que votre réservation-paiement du dépôt pour vous assurer d’être couvert.
Si vous avez besoin d’une couverture, contactez-nous.
RÉSERVATION DES BILLETS D’AVIONS :
Le billet d’avion n’est pas inclus dans le prix. Les propositions de vols se font une fois le départ confirmé.
Karavaniers vous offre le service de réservation, selon votre demande et selon les prix de notre fournisseur aérien au moment de la réservation. Nous n’avons pas le contrôle sur la variation des prix des billets.
Acheter vos billets d’avion via Karavaniers permet de bénéficier de la protection de l’OPC, de soutien en cas d’annulation ou de retard de vols, et d’un suivi des dossiers en cas de réclamation auprès des compagnies.
Si vous souhaitez prendre les vols de votre côté, il sera important de les faire correspondre avec notre itinéraire pour faciliter les transferts aéroport – hôtel – aéroport. Toute arrivée ou départ à des horaires différents de ceux du groupe seraient potentiellement à votre charge. Contactez-nous pour cela.
Hébergements & Repas
HÉBERGEMENTS :
Petits hôtels ou charmantes auberges de village. Les auberges choisies sont simples mais confortables, et l’accueil chaleureux. Les chambres sont en occupation double; le nombre de chambre étant limités, nous privilégions le jumelage de ceux qui voyagent seuls avec quelqu’un du même sexe (lits séparés). En ville, nous privilégions les rues « calmes », néanmoins les nuits urbaines ne sont jamais silencieuses, prenez des bouchons d’oreille.
REPAS :
Les Crétois n’ont pas l’habitude de prendre un déjeuner consistant ; le déjeuner traditionnel consiste généralement en une cigarette et un café turc bien tassé ! Alors pour une fois, nous délaissons la tradition pour bien démarrer la journée. Café grec (préparé à la turque), jus d’orange frais pressé, pain (pas toujours grillé) et confiture, omelettes, yogourt méditerranéen au miel ou aux fruits, etc.
Le midi en trek, nous pique-niquons habituellement à l’ombre des platanes ou sur le bord de mer : salades, crudités et tzatziki, pains, feuilles de vigne farcies, olives, saucissons, fromages, fruits frais… la grande misère !
Chaque soir, nous faisons escale sur la jolie terrasse d’une taverna locale : cuisine familiale, menu du jour ou choix à la carte selon l’endroit. Le poisson, plutôt rare, est frais du jour, les plats au four d’agneau ou de chèvre ont mijoté tout l’après-midi, les légumes sont grillés juste à point ou servis en casserole. Un délice à condition d’aimer l‘huile d’olive, puisqu’elle accompagne absolument tous les plats ! Et l’on ne saurait se lever de table sans avoir goûté au vin (rosé et généralement assez sucré) et au raki maison.
En ville et dans les villages, l’eau est potable partout. Dans les gorges de Samaria, des fontaines d’eau de source naturelle sont installées presque à chaque halte aménagée sur le sentier. Sinon, les jours de trek, il faudra remplir nos bouteilles le matin avant de quitter l’auberge. Dans certains villages (Finikas, Sougia), l’eau peut avoir un goût minéral plus prononcé ; elle est toutefois potable. Encore aucun système de recyclage des matières résiduelles n’a été mis en place, à ce jour, en Crète. Nous privilégions donc, évidemment, d’éviter d’acheter de l’eau embouteillée.
Transport & Bagages
Transports publics et parfois de petits tronçons en taxi/véhicules privés.
Climat
Le trek, qu’il s’agisse de notre départ d’automne ou de celui du printemps, se fait tout juste en dehors des mois d’été de grandes chaleurs. Ces dernières années toutefois, la chaleur accablante s’est parfois étirée tout l’automne, provoquant notamment d’importants incendies en Grèce continentale. Sur l’île, il fera tout de même chaud, la température le jour pouvant atteindre ou dépasser légèrement 30°c. Les journées sont généralement plus chaudes sur le littoral, surtout lorsque la brise n’est pas au rendez-vous pour nous rafraîchir un peu ! Dans ce cas, le guide recommandera de commencer la marche un peu plus tôt le matin pour éviter de marcher sous de trop grandes chaleurs. En montagne, les journées sont chaudes et généralement ensoleillées et les nuits sont fraîches, agréables, le mercure oscillant autour de 15°c. Le soleil est généralement au rendez-vous… mais un peu de nuages et peut-être quelques averses sont à prévoir en montagne.
Pour aller plus loin
Grecque depuis 1913, l’île de Crète a toujours été un territoire géographique stratégique très convoité au cœur de la mer Méditerranée. L’île a subi au fil des siècles quantité d’invasions et autres occupations. Tour à tour soumise aux civilisations minoéenne, mycénienne et dorienne à l’Antiquité, elle sera ensuite romaine, byzantine, vénitienne, turque, indépendante, grecque, puis occupée à la deuxième guerre mondiale par les Allemands puis les alliés… et on y retrouve encore une base navale de l’armée américaine !
Toutefois, l’identité est forcément… crétoise ! Dans la région de Sfakia surtout, le sentiment régional est fort, probablement parce que cette région était encore relativement isolée du reste de l’île il n’y a pas encore si longtemps.
Plus grande île de l’archipel grec, la Crète, et particulièrement la région de Sfakia et le massif des Lefka Ori, est faite de moyennes montagnes séparées par des gorges profondes et difficilement franchissables, et un littoral de falaises, entrecoupé de plages de galets et de sable. Les villages sont perchés en montagne ou coincés entre celles-ci et la mer. La portion ouest de l’île est également la plus verte… Les forêts crétoises ont été coupées à grande échelle pour l’élevage. Mais dans les Lefka Ori, notamment à Agios Ioanis, le terrain particulièrement accidenté a grandement contribué à préserver quelques belles forêts de pins, parmi les dernières de l’île. La région abrite également le seul parc national de l’île, celui de Samaria.
La proximité et la générosité de la mer, l’abondance de produits frais liée au doux climat de l’île, le mélange des influences de l’Orient et de l’Occident, ont tous contribué à façonner un régime alimentaire exquis et longuement étudié depuis les années 60 pour ses bienfaits sur la santé : le régime crétois. Savoureux mélange de produits de la mer, de viande d’agneau ou de chèvre, de légumes frais, de fruits, de miel, de pain de grains entiers, d’huile d’olive, de vin et… de raki ! Une bouteille de raki, ou tsikoudia, repose au frais, dans le congélateur de toute famille crétoise qui se respecte ! Distillé à partir du marc de raisins pressés pour le vin, et ensuite fermenté dans des barils, le Raki est souvent offert avec le dessert à la fin du repas. Fort en alcool (30-40 degrés, parfois plus selon les productions), il n’est par contre pas si dommageable ! D’autant plus s’il est bu en bonne compagnie. Kaliorexi !!!
Les Crétois sont de nature, des gens très généreux, hospitaliers et respectueux. La bonne vieille coutume crétoise d’offrir repas et lit aux gens passant par le village se fait de plus en plus rare de nos jours mais peut encore être vue dans les petites communautés des régions montagneuses. Les femmes, même les plus jeunes, occupent encore un rôle plutôt traditionnel à la maison. Même dans les tavernas familliales, les femmes sont aux fourneaux alors que les hommes de la famille font le service aux tables. Il est peu probable de voir une femme crétoise assise à la terrasse d’un des innombrables Kafeneion ; un «territoire» encore réservé aux hommes qui y enfilent café sur cigarette entre deux parties de dames.
Même si en Crète, notamment à Hania, les diverses occupations ont laissé des traces (on y retrouve encore, inutilisés, des minarets et mosquées musulmanes et des chapelles catholiques), la Grèce et la Crète sont avant tout de confession orthodoxe. La campagne crétoise est parsemée de chapelles, on en retrouve dans les endroits les plus inattendus et isolés. L’île compte aussi plusieurs monastères ; par convention, ceux qui désirent visiter un de ces lieux le feront en pantalons longs et chandail avec manches.
La côte sud de l’île, plus particulièrement celle de la région de Sfakia, s’est construite au fil des ans une belle réputation chez les amateurs de naturisme. Cette coutume n’est aucunement locale, mais tolérée par les Crétois, et surtout pratiquée par les visiteurs d’Europe du Nord.
La Crète a été le théâtre de nombreux épisodes de la mythologie grecque, qui explique des expressions de la langue française et le nom attribué à certains lieux. Voici un des mythes liés à l’île les plus marquants.
La mère de Zeus s’est cachée en Crète pour donner naissance au dieu souverain des dieux et des hommes afin que son père Cronos ne le mange pas. Zeus fut élevé sur l’île par des nymphes et des Curètes. Il eut un fils avec Europe qui devint le roi de Crète : Minos. Pour prouver le soutien que lui accordent les dieux, Minos demande à Poséidon de lui offrir un superbe animal qu’il lui sacrifiera. Le dieu de la mer fait sortir des flots un magnifique taureau blanc, que Minos trouve si beau qu’il l’épargne. Furieux, Poséidon, rend le taureau fou : il dévaste les terres de Crète. Il inspire aussi à la femme de Minos une passion pour le taureau : le Minotaure sera le fruit de leur union. Le roi, honteux et craignant que le peuple ne découvre ce monstre mi-homme mi-taureau, confie à Dédale la construction d’un labyrinthe pour enfermer le Minotaure. La ville d’Athènes devait alors payer un tribut à Minos en sacrifiant 7 garçons et 7 jeunes filles chaque année pour le Minotaure. Thésée, fils d’Egée roi d’Athènes, décida de partir avec un convoi pour la Crète pour vaincre le Minotaure et délivrer son peuple de ce tribut. Il expliqua son marché à Minos : s’il tuait la bête, Athènes serait libérée de sa dette envers Minos. Ariane, le fils de ce dernier, fut émue par le courage de Thésée et décida de l’aider. La veille du sacrifice, elle lui apporta une bobine de fil pour l’aider à sortir du labyrinthe et un glaive magique pour tuer le Minotaure ; grâce à son aide, il put mener à bien sa mission. Ariane dut s’enfuir avec Thésée lorsque son père appris que son rôle dans la réussite du héros. Tellement heureux d’avoir échappé à la mort, les jeunes gens oublièrent de dresser la voile blanche qui annonçait à Egée le roi d’Athènes (et père de Thésée) qu’il rentrait vivant. Lorsque celui-ci aperçut le bateau, il crut que son fils était mort et fou de chagrin, il se jeta dans la mer qui porte désormais son nom.
Les crétois ont toujours résisté en conservant leur identité culturelle, linguistique et religieuse.
Alexandre Choquette
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